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Bollène
Bibliothèque municipale

Njinga, reine sulfureuse d’Angola, par Maryam Bedin    
Au registre des femmes fatales, voici le second 
des quatre volets de "Recherches à la source"

Samedi 
26 mars 2011

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Le cycle de conférences 2011 « Recherches à la source » engage quatre intervenantes sur les traces brûlantes de « La femme fatale ». Un premier volet a fait d’Annie Tissot-Dupré l’avocate sensible des stars au travers de films légendaires.

La suite monte ici d’un cran avec Maryam Bedin qui ne raconte pas, mais vit son récit, avec artifices vestimentaires et accessoires tels que ces pions grandeur nature empruntés au Club d’échecs. D’où cette cour hétéroclite se substituant à Marco Polo et son Livre des merveilles, aux papes d’Avignon, aux  croisades et autres templiers…

Dépêché par Jean II, roi du Portugal, voici l’explorateur Diogo Cão qui longe les côtes d’Afrique vers la conquête du Congo. Nous touchons presque au but. Mais où est la femme fatale, dans ce maelström ?

La voici qui émerge enfin, sous les traits de Njinga, reine sulfureuse d’Angola (1582-1663), cependant tombée dans l’oubli jusqu’à la découverte d’un manuscrit authentique en 1969 à Modène, dû au missionnaire capucin Antonio Cavazzi da Montecuccolo (1621-1678). 

L'one-man-show historique sort brut du décoffrage... 

   

Culte diabolique et rédemption

A la lueur d’une traduction parue en 2010, Dame Bedin incarne cette « sombre amazone qui ne manquait jamais sa cible ». 

Soit le portrait saisissant d’une monarque meurtrière, cannibale, nymphomane entourée d’esclaves sexuels, soumis à d’inimaginables cultes diaboliques. 

Le tout s’inversera au gré d’une rédemption tout aussi spectaculaire, au contact dudit capucin qui convertira le monstre féminin au catholicisme !

Exsangue, presque aphone, telle une tragédienne dévorée par son rôle, Maryam Bedin s’est échouée au pied de ses groupies. L’échange n’est pas de tout repos. 

Sorti brut du décoffrage, cet one-man-show historique est appelé à s’affiner alentour lors de prochaines conférences. Avis aux aficionados qui auraient manqué l’étape bollénoise !

  

Maryam Bedin, conférencière aguerrie au tempérament de tragédienne, embarque ses groupies (dont Meszigues à droite) 
dans une odyssée ethnographique en Afrique centrale au XVIIe siècle. 

  

Incident technique : l'Afrique se décolle du mur au risque d'égarer Diogo Cão de sa cible congolaise...

Prochains rendez-vous à 17h30 à la bibliothèque : Samedi 9 avril : « La femme fatale dans le roman populaire » par Monique Iordanoff,  samedi 16 avril : « La fin des Tudor, Marie Tudor et Elisabeth 1ère » par Marie-Claire Aubey. Entrée libre. Contact : 04.90.40.51.19.  

Le cours d'histoire en passe, entre autres, par le Livre des Merveilles de Marco Polo. 

Exsangue, presque aphone, dévorée par Njinga, la tragédienne s'échoue au pied de ses groupies.

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