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Ville de Bollène - Dimanche 3 Janvier 2016
Le concert du Nouvel an fait toujours salle comble  
Les Floraisons Musicales font tous les ans le bonheur de tous
  Concert du Nouvel An 2015       Polymusicales        Patrimoine
   

   
Charlotte Naït (mezzo-soprano)                       Marion Jacquard (piano)                     Philippe Bergère (baryton-basse)
   

Cette 7ème édition est celle du désormais incontournable concert du Nouvel An que la Ville offre chaque premier dimanche de l’année aux Bollénois. L’affluence fait immanquablement le plein de la salle Brassens, comme le souhaite Jacqueline Morel, déléguée à la culture : « L’émotion procurée par la belle musique doit être accessible à tous. »

Qui pourvoit au bonheur ? Les Floraisons Musicales, bien sûr. Dont l’administration a déménagé sur Carpentras, sans pour autant quitter le berceau bollénois. Où un contrat avec la municipalité nous vaut trois concerts, gratuits pour le public, pour le nouvel an, lors du festival d’été (Polymusicales) et des journées du patrimoine.

Plaire au plus grand nombre tout en ne sacrifiant aucunement à la qualité. Cela reste la devise du concert du Nouvel an. C’était aussi l’occasion d’aborder ici un répertoire pas souvent programmé : les opérettes et les valses célèbres. Trois artistes attachants ont tenu la scène : Charlotte Naït (mezzo-soprano), Philippe Bergère (baryton-basse) et Marion Jacquard (piano). Lors d’un entretien amical après le concert, autour d’un verre de pétillant et de la galette des Rois, ils nous ont dit « être basés sur Lyon et habitués au large répertoire lyrique. » D’où ce programme joliment diversifié.

Un judicieux florilège, en deux parties, a débuté par deux partitions de piano en solo : La Vie parisienne (Offenbach) et valse (Chopin). En solo et duo, les deux voix ont alterné avec des morceaux célèbres, issus d’un XIXe siècle particulièrement fécond, dans le genre musical, tendre et égrillard, avec Offenbach, Messager ou Christiné. Prévert (Et puis après) et Richard Rogers (Edelweiss) nous ont aussi délicieusement versés dans le XXe siècle, avant l’exquis duo de « L’escarpolette » (Messager) et le fameux « Duo des dindons » extrait de « La mascotte » d’Edmond Audran, bissé pour répondre aux acclamations d’une salle conquise.    J. P.
    

 
Jacqueline Morel prône la belle musique pour tous.
   

   

 
Une salle comble d’ores et déjà conquise pour l’édition 2017.  
    

De g. à dr. : Marion Jacquard, Charlotte Naït et Philippe Bergère.  

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