Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact     

 Episodes précédents
    

Le temps incertain et un programme involontairement élitiste semblent avoir découragé une partie des festivaliers. Les gradins de la cour Florence Forns n’ont pas fait le plein. Une honnête assistance est tout de même venue apprécier l’un des meilleurs serviteurs français de la musique de chambre, dans sa forme la plus achevée, le quatuor à cordes.

Deux violons, un alto et un violoncelle sont donc, ce soir-là, entre les mains du fameux Quatuor Manfred, créé en 1986 et basé à Dijon. Mondialement reconnu et bardé de récompenses, il évolue dans les plus hautes sphères musicales. Autant dire que les Floraisons Musicales, qui pourvoient ici aux Polymusicales, nous ont gâtés.

Deux œuvres sont inscrites au programme, que décrirons verbalement l’altiste avant de rallier ses trois partenaires pour une exécution commune. Le choix est archi-classique : Mozart et Schubert. Du premier, sera joué le quatuor en ut majeur K 465 et, du second, le quatuor n° 15 en sol majeur D 887.

Voilà, n’en rajoutons pas plus par de savantes redondances qui font bâiller l’auditoire. L’œil mi-clos, nous avons savouré le doigté des Manfred qui, en particulier chez Schubert, nous ont émus jusqu’aux larmes.

Un frisson parcourt les gradins de la cour Florence Forns.

 
Le Quatuor Manfred, programmé par les Floraisons musicales.