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Bollène Polymusicales - Vendredi 9 Août 2013
Un hommage appuyé à Joe Dassin qui n’en espérait pas tant
Une revue colorée par la Compagnie Patrice Péricard

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Une formule efficace sauf peut-être pour les groupies de la première heure.
   

Deux soirs plus tôt, un orage carabiné et ses grêlons dévastateurs s’abattaient sur la Ville, ce qui la prédisposait à un éventuel arrêté de catastrophe naturelle et, inévitablement, entraînait l’annulation de la soirée consacrée à une sommité de la chanson italienne, le bien nommé Umberto Tozzi, Immense déception.

Mais ce vendredi soir, l’hommage à Joe Dassin, annonçait la clôture des Polys, qui n’en était pas une. En préambule, les festivaliers apprenaient le report de l’événement : Umberto Tozzi dans trois semaines à Bollène. Ouf !

Pour l’heure, un hommage appuyé à Joe Dassin (1938-1980) était proposé par la Compagnie Patrice Péricard, dont l’artillerie lourde pourvoit à la réactualisation des succès d’antan, comme nous l’explique un responsable en coulisses : « Nos spectacles sont axés sur différentes décennies et vedettes de la chanson française. Pour Bollène, nous avons choisi Joe Dassin avec un orchestre, des chanteurs et danseurs, de nombreux costumes et décors pour des sketches, tels que celui qui se déroule dans une boulangerie pour le fameux petit pain au chocolat. »

La promesse est bien tenue : une quinzaine d’exécutants sur scène, qui chantent, dansent, jouent de la musique et revisitent l’Amérique, l’été indien ou Taka Takata. La formule s’avère efficace auprès du public qui frappe des mains et se dandine à tout va. Quelques groupies de la première heure, qui ont connu et applaudi le New-yorkais francophile en son temps, réfrènent peut-être certaine réticence devant ces avatars enthousiastes. Car ils diluent leur modèle qui, lui, se suffisait à lui seul sur scène, avec son costume blanc, sa coquetterie dans l’œil et son charme indicible.

  • Rendez-vous donc le mercredi 28 août à 21h30, sur la place de la Mairie, pour la réelle clôture des Polys avec Umberto Tozzi. Spectacle évidemment gratuit, offert par la Ville.


Voici l'original qui, lui, se suffisait à lui seul sur scène, avec son
costume blanc, sa coquetterie dans l’œil et son charme indicible

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