Ecole de musique
de Bollène

L’atelier jazz poursuit sa courbe ascendante

De jeunes jazzmen (presque) autonomes
ovationnés par leurs fans
 

Samedi
30 mai 2009

Groupe dissident     Episodes précédents

Vidéo : Alicia 1' 30" (c'est tout ce que j'ai pu sauver au montage à cause d'une sono inadéquate... Dommage !)

C'est Alicia Bernard, l'égérie du groupe. Sous couvert de dilettante, cela se peaufine depuis 5 ans. Un cas. Qui me fait flipper !

 

  Rien à voir avec les enclumes

  • Dans le milieu enseignant (passablement déprimé), une enclume désigne aussi un (présumé) rebut, réfractaire à toute éducation. Rien de tel ici. Les catéchumènes font figure d'élites.

  • Cette mouture « cabaret », présentée par l’école de musique, est la 5ème du genre. Elle résulte de l’atelier jazz, dirigé par Serge Poleggi, prof de saxo hors normes, humble devant ses jeunes émules qu’il garde à distance, soucieux de leur liberté.

  • Le soir du concert, salle Brassens, point de directives ostentatoires. Le maître consent tout juste à intégrer l’ensemble en tant que simple exécutant. Le plus souvent en retrait, du fond de la salle, il observe, impassible, mais intérieurement chaviré.

  •  La salle comble est aux anges. En fait d’audition d’élèves, il s’agit plutôt de jeunes musiciens qui se risquent. En cinq années de travail, ils ont un acquis.

  • Les nouveaux arrivés (le benjamin a 12 ans) sont à bonne école. Ils sont en tout une quinzaine, embarqués dans l’aventure.

  • Comment cela fonctionne ?

 

"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle..." (elle le chante en anglais) ( Vidéo)
Bémol : sono trop forte et voix solo garrottée. Balance à revoir !

 

       Des amateurs de haut niveau

  • On est tenté de dire : le maître suit les élèves, et non l’inverse. Le prof nuance : « En début d’année, ils choisissent des partitions, piochent dedans, sans forcément réécrire de façon conventionnelle. Ces supports laissent une grande part d’improvisation. »

  •  D’où certaine connivence ? Serge Poleggi confirme : « Bien sûr ! Ils se rencontrent ailleurs en dehors de l’atelier, ont formé un groupe capable de se produire, selon le but de l’école qui est de former des amateurs de bonne qualité. »

  • Avec l’aide de l’APE (Association de parents d’élèves), tout cela se conclut par deux concerts : un en fin d’après-midi pour les enfants (voir autre page), l’autre en soirée (objet du présent volet).

  • Les jeunes jazzmen y ont, à leur façon, concocté un magnifique panel musical, où cohabitent Les « Oiseaux de Faranah » (traditionnel africain), un blues, Duke Ellington, Lee Morgan, et, entre autres, « Les feuilles mortes », chanté par Alicia Bernard, égérie du groupe.

L’atelier jazz et musiques actuelles,  sous la férule de Serge Poleggi.

 
 

Le prof, Serge Poleggi, intègre simplement l'ensemble. A la limite, il joue les "utilités", tant est grande la confiance qu'il place en ses élèves !
Il m'a dit en coulisses : "Bof, je n'ai pas pris la parole. Pour dire quoi ? Je les laisse faire..."

 

Voici un panel de ce que l'école de musique "André-Armand" de Bollène produit actuellement de meilleur (option jazz).  Myrtille sur le savarin : ils se rencontrent
en dehors de l'école (pour la musique bien sûr). Récompense suprême pour le prof ! Précision, en bas à droite : Valentin Conte, prof de cuivres et chef d'harmonie.

 
Ça ressemble de moins en moins à une audition d'élèves. Tant pis si je radote (car je l'ai déjà dit) : le carcan scolaire est en train de voler en éclats !
 
Salut final sous les vivats... Moi, j'ai mal fait mon boulot. Manque le contrechamp. C'est-à-dire la photo du public debout, en délire.
C'est la faute à Alicia qui m'a chaviré avec ses "Feuilles mortes" !

Vidéo : Alicia 1' 30"

Groupe dissident  

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