Emergée
d’une crise sanitaire qui n’en finit plus de s’étirer, cette
exposition coïncide avec la réouverture de l’Office tourisme et réveille
l’activité culturelle. Masques et gestes barrière ont émaillé le
vernissage. Mais l’exposant n’a rien perdu de sa faconde, axée sur
l’Antiquité, la Bible, l’Ancien Testament regorgeant de figures
mythiques. D’où sa série « Archéo » avec des fragments
archéologiques de la statuaire antique et autres matériaux divers,
peints et collés. Bourrée de symboles, cette technique mixte englobe
ici une vingtaine de tableaux et sculptures énigmatiques.
La
femme y occupe une place prépondérante. Aphrodite, Pénélope,
Eurydice rejaillissent toujours, ici et là, non point indemnes, mais
tronquées, morcelées, éclatées. Cet humour tragi-comique vient du théâtre
pour lequel l’artiste a aussi fabriqué des décors et accessoires
(dont ceux de la fête du Drac à Mondragon).
Ainsi
vont les divertissements haut de gamme du plasticien Roland Riché, sis
à Mondragon dans une belle demeure bourgeoise, où reste visible une
exposition permanente. Membre du groupe bollénois Contacts (qu’il a
rallié en 2018), il est ici présenté par la présidente Noëlle
Pizano-Chalan, « fière d’accueillir un grand professionnel
dans l’association ».
J. P.
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