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Mondragon Un tournant décisif pour le peintre sculpteur Roland Riché
De nombreux visiteurs ont (re)découvert une œuvre couvrant 30 années 
Juin 2013

Visite atelier (2007)  Expo Massillan (2007)   Salon Noël Bollène (2007)

  Vidéo atelier (2007)      Vidéo Massillan (2007)


Une belle demeure bourgeoise transformée en écrin labyrinthique à quatre niveaux pour une oeuvre foisonnante... Ça se mérite ! 
   

Un peu las de cette étiquette de majordome pour la Fête du Drac qui lui colle à la peau, Roland Riché a remis les pendules artistiques à l’heure. Depuis son installation au village au milieu des années 90, ses décors et accessoires ont souvent rehaussé la Légende du Dragon. Le 1er juin dernier, pour la 42ème mouture, il orchestrait encore l’intronisation d’un compagnon de la Confrérie.

Ces épisodes moyenâgeux restent marginaux : « J’ai voulu me montrer sous un jour différent aux Mondragonnais avec une rétrospective de mon travail couvrant ces trois dernières décennies. » Car Roland Riché est surtout un peintre et sculpteur accompli. Nous l’avons déjà constaté lors d’expositions locales. Son acquis remonte plus haut. 

Après des études classiques, sa vocation s’éveille au contact des peintres Xavier de Langlais, Pierre Gilles ou Antonio Otero. Il décroche une mention au concours national du professorat d’arts plastiques. Il enseigne et, parallèlement, expose  en France, à Paris (galerie Hautefeuille), au Printemps de Bourges, à Torento (bicentenaire de la Révolution française).

Aphrodite au détour du supermarché

Sa trajectoire croise celle de sculpteurs tels que César ou Féraud. Il sculpte des œuvres monumentales pour les villes de Saint-Loup-sur-Semouse et Luxeuil, crée des décors pour FR3, rend hommage (sculpture) à Barbara Hendricks qui, précisément, prête son nom au collège où il enseigne toujours actuellement à Orange.

Aujourd’hui, c’est l’heure d’un bilan. Au gré d’un récent week-end qui a conquis les visiteurs, l’artiste s’est livré dans sa vaste demeure qu’il a patiemment restaurée : « L’écrin est important, il fait partie intégrante de l’œuvre. » 

Sur trois ou quatre niveaux labyrinthiques, eux-mêmes garnis de stucs et de bas-reliefs, 70 peintures et sculptures font corps avec le lieu. Des techniques mixtes (acrylique, collages) ajoutent au sortilège où une mythologie va de l’Antiquité à l’ère contemporaine. La femme y occupe une place prépondérante. Déracinée, Aphrodite resurgit au détour du supermarché. Riché est un as du trompe-l’œil !

  • Samedi 29 juin (à partir de 16h) et dimanche 30 juin (journée), Michel Causse et ses œuvres rempliront ce lieu mythique, ouvert à tous. A suivre…

  
Un style qui oscille entre Renaissance et néoréalisme... Mais il n'est pas interdit d'y voir autre chose !  
   

Ils sont venus, ils sont tous là ! Surpris, enchantés, voire désorientés... Mais jamais indifférents ! 
   
 
        
A elle seule, la maison ne manque pas de charme. D'autres surprises s'y préparent... Mais chut...! Faut pas le dire. C'est pas prêt ! 
    

Un nouveau départ

A revoir : 

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