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Ville de Bollène - Mercredi 16 Décembre 2015
Pour la revalorisation des métiers manuels  
« L’Outil en Main » fait ce qu’il peut et prône l'intelligence de la main 

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Remise de récompenses aux quatre jeunes apprentis 
des métiers manuels du patrimoine.  

La frontière entre l’Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine de Bollène (AMVPB) et l’Outil en main n’est pas étanche, du fait que la première parraine le second et que les deux sont axés sur les métiers du bâtiment. D’où notre erreur, à la suite de la récente assemblée générale de l’AMVPB, à laquelle nous destinions la subvention de 2 000 € offerte par la Communauté de communes Rhône-Lez-Provence (CCRLP), alors qu’elle était allouée à l’Outil en Main. Autre rectification : la future loi concernant le patrimoine intéresse les « cités historiques » et non les centres historiques.

Ces précisions nous sont apportées par Jean-Marc Barreau, président des deux associations susdites, lui-même maçon et ancien Compagnon du tour de France, passionné par son métier, qui vient de nous convier à la remise de récompenses aux enfants, éduqués par l’Outil en Main. Ils ne sont actuellement que quatre, voire cinq si l’on compte un essai en cours, alors que l’objectif encore non atteint est fixé à dix apprentis, selon le concept « Un homme de métier – un enfant ».

La fibre artisanale en déroute

Comme nous l’avons déjà maintes fois relaté, de louables efforts ont ici du mal à se développer. Rappelons cependant que l’antenne bollénoise est apparue en 2011 et qu’au niveau national environ 3 000 artisans retraités ou disponibles forment autant de tout jeunes apprentis.

Mais, contrairement à d’autres nations européennes telles que la Suisse ou l’Allemagne, la fibre artisanale reste déficiente en France, comme le constate l’Outil en Main : alors que le chômage affecte 10 % des travailleurs dont 23 % ont moins de 25 ans, les demandes insatisfaites s’élèvent à 60 % pour les métiers manuels : maçonnerie, plomberie, zinguerie, etc. En pâtissent aussi la boucherie, l’hôtellerie… Certaines grandes entreprises pallient les carences de l’enseignement artisanal en formant elles-mêmes leurs futurs employés.

A Bollène, idéaliste inébranlable, Jean-Marc Barreau prône « l’intelligence de la main de l’artisan qui aime son travail et dépasse le métier pour exercer un art. » Quatre enfants sont donc aujourd’hui formés et récompensés par cette école : deux garçons, Thomas et Louis, et deux filles, Tess et Olivia. L’action reste évolutive et ne demande qu’à croître. Des recrutements d’enfants et d’hommes de métiers pour les éduquer sont toujours les bienvenus. Contact : 04.90.30.18.98.              J. P.  


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