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Bollène
Patrimoine

Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine Bollénois (AMBPV)
Un désaccord endémique perdure autour du patrimoine
L’association de défense et la Ville ne sont pas sur la même longueur d’ondes

Vendredi
4 Décembre 2015

Episodes précédents : AMVBP       Outil en main

 
Une assemblée générale contestataire et un dialogue inexistant avec la Ville.
  

L’Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine de Bollène (AMVPB) a tenu son assemblée générale, en présence du président Jean-Marc Barreau, toujours très remonté contre la municipalité (non représentée lors de la réunion). Les rapports moral et financier, adoptés à l’unanimité, tout comme les projets, sans échos pour la Ville, font vite place au réquisitoire.

La démolition de l’îlot du peuple, jugé vétuste, n’a pas pris en compte la covisibilité avec la collégiale Saint-Martin. Une procédure a donné raison à l’AMVPB qui n’a cependant pas les moyens d’obliger la Ville à une reconstruction.

Un parking-jardin

Les rues Plan de Grignan et du Saint-Sacrement restent dans le collimateur. Jean-Marc Barreau explique : « L’AMVPB a proposé sans succès un projet global concernant le quartier avec jardin public en centre ville et création d’une quinzaine de logements restaurés dans les immeubles existants. Or, sans consultation de la population, la municipalité a instruit un dossier pour un projet de parking-jardin ! »

Ce projet vient d’être confirmé lors de l’assemblée. « En fonction d’une covisibilité avec l’hôtel particulier d’Alauzier, la Ville a dû renoncer à un permis de démolir », souligne Jean-Marc Barreau, qui redoute toutefois « des aménagements loupés comme ceux qui remplacent l’îlot du Peuple ». Face au dilemme, la Communauté de Commune Rhône-Lez-Provence (CCRLP) ne sait trop quoi faire. Pour entant, son président Anthony Zilio alloue 2000 € à l’AMBVP.

Centres historiques

D’autres discordes, maintes fois déjà évoquées, portent sur l’église paroissiale Saint-Martin (fermée depuis 2007 pour risque d’éboulement), les risques majeurs d’inondation (surélévation des sols rénovés et absence de remparts), site troglodytique de Barry (inaccessible pour risque d’effondrement), etc.

Cependant, nous ne dressons pas ici un procès contre la Ville, qui étale ses budgets et gère son patrimoine comme elle peut. La restauration de la collégiale Saint-Martin (son dernier point d’orgue) est suivie par celle de la chapelle de Bauzon (en cours).

Mais l’AMVBP et la municipalité ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Et ce ne sont pas les nouvelles dispositions légales qui les rapprochent. « Il n’est plus question de patrimoine, mais de centres historiques qui simplifieront la tâche des élus au détriment des propriétés classées », regrette déjà Jean-Marc Barreau.    J. P.
    


Jean-Marc Barreau, président de l’AMVBP.

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