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Ville 
de Bollène 
Exposition à l'Office de tourisme
Chants et traditions autour des treize desserts 
Vendredi 
30 Novembre 2012

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Sylvie Courbet                       Un détachement de Li Cardelina                               Musique traditionnelle                     Vernissage devant les 13 desserts
     


Madame le maire, Claude Raoux et Brigitte Carillo chantent en choeur ! 

A l’approche de Noël, l’Office de tourisme privilégie désormais la table des treize desserts avec de remarquables expositions, évidemment concoctées par le tandem associatif Li Cardelina et Parlaren, expert en la matière. Notamment arrosées d’un vin de sureau, les friandises ont régalé les visiteurs lors du vernissage, en présence des élus, dont Madame le maire, « très attachée aux traditions ». 

Pour autant le flou historique préserve un pieux mystère qu’évoque Claude Raoux, adjoint au patrimoine : « Les lointains peuples celto-ligures, à Bollène, descendaient de Barry ou des Charagons pour atteindre les cours d’eau du Lauzon et du Lez, et y faire glisser des radeaux chargés de lumière, afin de venir à bout des ténèbres du solstice d’hiver. Plus tard, le christianisme s’empare du symbole. La lumière ? C’est le Christ ! On imagine alors qu’il est né un 24 décembre en Provence, alors que des écritures le font naître au printemps à Bethléem. »  

Quant aux treize desserts qui, entre autres, symboliseraient les douze apôtres et Jésus au repas de la Cène, Jean-Marc Courbet, membre éminent de Parlaren, précise : « Ils ne sont apparus qu’au XIXe siècle. »

   

Restent les assiettes qui sont précisément ici aimablement prêtées par des familles pour une superbe exposition de faïences des XVIIe et XVIIIe siècles, présentées par Sylvie Courbet, cuisinière émérite chez Li Cardelina : «Pour financer ses guerres, Louis XIV fait fondre les services en or et en argent de la noblesse. La faïence fait alors son entrée. Au XIXe siècle, la faïence fine anglaise, moins onéreuse, remplace les pièces peintes à la main sur émail cru. Dans le Midi, les faïences de Moustiers connaîtront une grande renommée. Nous en sommes aujourd’hui à l’ère de la porcelaine. »

Cet expose est corroboré par les connaissances de Daniel Gazado, expert à Saint-Paul-trois-Châteaux, auprès des ventes, voire des tribunaux. Cette inauguration, décidément très riche, était encore gratifiée de musique traditionnelle, par le groupe Li Cardelina en costumes comtadins, et de chants en provençal, choisis par Parlaren et entonnés par l’assistance.

Une exposition reste visible à l’Office de tourisme jusqu’au 22 décembre.


Des chants en provençal sont mis au goût du jour par Parlaren.  

      


Le vernissage prend des allures de réunion familiale.   Voici justement  les cousines Annie, Sylvie et Jacqueline (dite Cunégonde d'Aboléna). 
   

La ruée vers la table des 13 desserts, arrosés de vin de sureau. 
   

Quelques pièces authentiques aimablement prêtées par des familles bollénoises. 

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