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Ville de Bollène - Patrimoine - Vendredi 18 Septembre 2015
Un éclatant coup d’envoi des journées du patrimoine  
Pleins feux sur les enluminures qui contribuaient à la préciosité des manuscrits  

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Volet n° 2

           

Des enluminures aujourd’hui 
exécutées à l’école d’Angers.   

     

Fière de son patrimoine, la Ville fait toujours bien les choses pour les journées qui lui sont consacrées. Ce vendredi soir, leur lancement occupait la mairie, dans la grande salle des Pas perdus, où résonnent les échos d’un riche passé. Justement, dans son discours inaugural, avec l’approbation de Madame le maire, Marie-Claude Bompard, le premier adjoint Claude Roux « a rendu hommage aux aïeux qui ont établi de solides fondations. »

Avec le concours d’une quinzaine de partenaires (associations et particuliers), a été établi un programme foisonnant (voir plus bas) qui débutait donc par cette soirée d’ouverture, conclue par un cordial buffet. Une exposition et une conférence étaient axées sur l’enluminure.

D’aussi petites choses, si délicates soient-elles, allaient-elles rassasier notre curiosité ? Eh bien oui ! Le défi était relevé par Alain Montigny, lui-même enseignant à l’école d’enluminure d’Angers. Preuve à l’appui, il illustre son savant propos avec l’exposition de son propre travail, exécuté sur parchemin avec des pigments se rapprochant au plus près de ceux d’antan.

       

Pour la petite histoire, rappelons qu’Alain Montigny fut l’élève du peintre-graveur et maître Flavio Parenti (disparu en 2013) et donc membre de l’atelier Culture et Arts Plastiques de 1986 à 1994. D’où l’intérêt accru de l’assistance.

Illustré par un diaporama, son exposé s’avère précis et captivant. Il va du Ve au XVe siècles, de l’époque mérovingienne à celle du gothique, explique que l’enluminure a une fonction didactique et contribue à la préciosité du manuscrit, avant d’amorcer son déclin, causé par l’avènement de l’imprimerie vers 1450. Point d’artifice genre trompe-l’œil. De pieuses productions se contentent d’un simple effet de profondeur par l’échelle des tonalités. Galilée n’a pas encore révélé que la Terre est bien ronde, suggérant ainsi aux arts de la Renaissance les lois de la perspective.

Ce dimanche, se poursuit le périple patrimonial au gré d’une douzaine d’étapes, avec d’éventuelles autres conférences et expositions. Les lieux sont les chapelles de Bauzon, de l’hôpital et de Notre-Dame-du-Pont ; l’église de Saint-Pierre et la collégiale Saint-Martin ; l’espace Ripert et l’Office de tourisme ; la Maison Florence Forns, les châteaux de Gourdon et de La Croix Chabrières, l’hôtel Justamond. Programme détaillé disponible partout en ville ou sur le site Internet de la Ville. Bonnes visites à tous !  


Alain Montigny, maître enlumineur et conférencier
(ex-élève de Flavio Parenti)

      

   
Discours inaugural par Claude Raoux
   

   
La curiosité du large public paraît évidente.

  Volet n° 2

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