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Patrimoine
Ville de Bollène

Des voix discordantes autour du patrimoine
Le dialogue est difficile entre les associations de défense et la Ville

Samedi
17 Mars 2012

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                                  Claude Raoux, adjoint au patrimoine                                             Marie-Louise Pradal, Jean de Guilhermier, Lucette Depooter et Michèle Massonnet. 
    

L’Association pour la Conservation du Site de Bollène rassemble à ce jour quelques irréductibles d’un âge respectable. Leur assemblée générale en appelle au renouveau. Claude Raoux, adjoint au patrimoine, est à l’écoute des doléances. Une ouverture vers le jeune public est souhaitée. Or, le cycle de conférences mensuelles ne s’y prêterait guère. Des sujets appropriés sont envisagés. Et pourquoi pas l’accueil de conférenciers au collège ou au lycée ? L’idée effarouche mais reste à creuser.

Ces conférences sont au point mort depuis la fermeture du restaurant de la Belle-Ecluse. Un accueil est sollicité auprès de la bibliothèque municipale, puis auprès du proche restaurant de Chabrières pour le repas qui suit. Une conférence sur l’écrivain espagnol Miguel de Cervantès serait proposée par Sauveur Pérez, samedi 21 avril à 18h (à confirmer).

Sont aussi prévus une sortie courant Juin à Saint-Jean-en-Royans (à confirmer), une participation à la journée des associations (8 septembre) et au week-end du patrimoine (15 et 16 septembre). En fonction des finances, qui ont déjà contribué à la restauration de bois dorés, une participation contribuerait à réparer la toiture de la chapelle du Saint-Sacrement.  

      

Une action dispersée

Marie-Louise Pradal (par ailleurs membre de l’Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine de Bollène en désaccord avec la Ville) lance un pavé dans la marre : « Les conférences et sorties restent accessoires. Le centre ville se meurt et compte 300 maisons en ruines. Or, comme son nom l’indique, notre association a pour but essentiel la conservation du site de Bollène. Elle n’est jamais associée aux décisions touchant au patrimoine. »

Claude Raoux « approuve en effet la nécessité de rénover le centre ville pour favoriser le commerce et le tourisme. » D’où l’actuel aménagement de la place du 18 Juin, le projet de démolition d’un îlot insalubre (impasse du Peuple), la restauration de la Collégiale Saint-Martin, la restauration de la Croix de l’Apparent (boulevard Gambetta), la réouverture probable du site troglodytique de Barry en 2013 après sa sécurisation, etc. 

Mais un dialogue difficile accouche de voix discordantes qui, cependant, défendent le même sujet : le patrimoine.

Le bureau reste inchangé : Lucette Depooter, présidente ; Jean de Guilhermier, vice-président ; Michèle Massonnet, secrétaire ; Sauveur Pérez, trésorier.  

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