Claude Raoux, conteur occasionnel,
retrace le lointain contexte : « Au XIXe siècle, avant la
création du jardin public, la croix se situait au bout de l’avenue.
C’était une promenade dominicale, alternant avec les vêpres, pour
les jeunes filles à marier, accrochées au bras des parents et que les
garçons regardaient passer.
Plus tard, l’ajout du Monument aux
Morts, à proximité de la Croix, a provoqué une polémique, opposant
chrétiens et laïcs. »
Le temps, synonyme d’harmonisation,
apaise les rivalités. Tout son lustre sera bientôt rendu à la Croix
de l’Apparent. Elle ne sera évidemment pas visible lors des journées
imminentes du patrimoine. Patience, donc !