Accompagnée de membres de son
conseil et des services techniques, Marie-Claude Bompard, maire, poursuit ses
visites de quartier, afin de prendre bonne note des problèmes du quotidien.
Une réunion s’est donc tenue à
ciel ouvert à l’entrée de l’hippodrome. Par-delà son caractère
bucolique, l’entretien portait sur les doléances exprimées par les riverains
: excès de vitesse des automobilistes, incommodité des trottoirs destinés aux
piétons, abri-bus inadéquat, dépôt sauvage d’ordures ménagères, mise en
demeure restée inefficace d’un propriétaire sommé de tailler une haie, fumées
nauséabondes empestant l’environnement, etc.
Ces désagréments sont partout les
mêmes. Les municipalités en viennent difficilement à bout. Deux solutions
concrètes sont cependant apportées dans le secteur aujourd’hui visité :
des travaux imminents sont programmés, d’une part, pour le réaménagement
des trottoirs incriminés, d’autre part, pour la prolongation du tout-à-l’égout
faisant toujours partiellement défaut. Reste le projet d’un canal d’évacuation
d’eaux pluviales, d’un coût initial surestimé de 1 300 000 € et réévalue
à 350 000 €. D’où la refonte du projet et l’attente des riverains.
Au-delà des rencontres ponctuelles
qui quadrillent la Ville, la municipalité reste attentive aux doléances et
accorde éventuellement des rendez-vous à l’hôtel de ville. Mais point trop
n’en faut. Une poubelle renversée ou une flaque d’eau mal écoulée n’empêchent
pas forcément la joie de vivre communautaire d’un quartier.