Rien n’arrête la ferveur populaire, toutefois
ralentie par une météo incertaine qui a diminué d’autant la longueur du
cortège pédestre, derrière la statue
de la Vierge de Notre-Dame des Plans. Les quatre kilomètres, séparant le
village de la chapelle, n’ont été parcourus que par une mini-procession,
tandis qu’affluaient les pèlerins en voiture.
Ce pieux rassemblement a pour origine une
reconnaissance envers Marie pour avoir contrecarré diverses calamités :
la grande peste de 1720, le choléra de 1850, le tracé du canal de Donzère-Mondragon
évitant de justesse la disparition de la chapelle, etc. Qui s’en souvient
vraiment ?
La tradition n’en reste pas moins profondément
enracinée dans l’histoire locale. L’association paroissiale y met tout son
cœur. Un office a été célébré par le père André Wasilewski et rehaussé
par les chants du Chœur Jubilate, venu de Toulon.
Originaire de Pologne, le prêtre
influait sur l’intendance qui a régalé 120 convives avec un menu typiquement
polonais. Un chapiteau couvre désormais les agapes, abritées du soleil ou
d’une éventuelle pluie.
Le tout s’enrichit d’une kermesse aux stands
alléchants, dont ceux de Nicole Fauvart (artisanat d’art) et aussi de
Marie-Louise Paillon (poupées), couverte de fleurs durant la messe en
l’honneur de ses 100 ans, fêtés en janvier dernier. C’est dire
l’attachement des pèlerins pour Notre-Dame des Plans !