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C'est bourré d'interdits... On peut quand même s'y
promener !
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Ce cadre verdoyant est propice
aux balades du déconfinement. A ceci près que les flaques d'eau et
l'état du chemin ne sont guère engageants. Les vestiges rouillés du
portail n'ont rien non plus de très excitant. Située dans le secteur
de l'Ile-Vieille, cette entrée délabrée est celle qui mène au lac
des Brotteaux. Ne serait-elle pas en contradiction avec la protection
de la nature annoncée (voir ci-dessous) ?
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En corrélation avec Natura 2000
et divers organismes défendant l'environnement, la Ville et
l'intercommunalité ont effectivement jeté leur dévolu sur cette
zone, considérée comme un exemple
de biodiversité d'exception.
Dépités, les chasseurs de la Saint-Hubert
en ont été exclus. Les pêcheurs de la Gaule-du-Rhône
s'en sont plus ou moins accommodés mais n'ont
plus accès à certaine lône du Rhône, jusque-là très appréciée.
D'où la colère des puristes.
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Par-delà les remous suscités par
ces nouveaux aménagements, reste la possibilité d'aller se promener,
sans fusil de chasse ni de canne à pêche, en tant que simple citoyen
en quête de verdure, bien sûr, respectueux du lieu. Or les passants
inoffensifs ont peut-être, eux aussi, leur mot à dire. Entre
autres, c'est le sujet de conversation de la petite escapade
bucolique.
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En marge de la carrière
Lafarge-Granulats (aujourd'hui terminée), était envisagée une base
de loisirs. Le projet n'a pas abouti. Reste actuellement la
possibilité d'une promenade sur une partie du bord du lac, soit un
parcours chaotique d'environ 500 mètres entre des creux remplis d'eau
après la pluie. Un cul-de-sac résume l'épopée à un aller-retour restrictif, toutefois abrité du vent par une libre et abondante
végétation.
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Au passage, voici une vanne
destinée à réguler l'eau entre la lône, désormais interdite aux
pêcheurs, et le lac des Brotteaux, toujours accessible à la pêche.
Ce dispositif rouillé et envahi par l'herbe permet-il un suivi
scrupuleux du niveau des eaux ? Allez savoir !
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Dans mon jargon poétique, c'est ce
que j'appelle mon "fol avoine". Cette herbacée prolifique
borde la plupart des voies champêtres. Elle s'incline gracieusement
au moindre souffle et irradie au soleil à contre-jour. Quand je les
frôle, à vélo, elles me font une révérence...
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Pour la petite
histoire, il ne s'agit ici que d'une balade familiale
(enfin autorisée par le déconfinement lié au Covid 19).
Je profite simplement de ce bol d'air dominical pour rapporter
un constat anodin sur l'état des lieux de l'Ile-Vieille et de son auguste
biodiversité.
Quant aux divergences possibles, elles ont déjà largement été traitées
(voir les archives).
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Extrait du Lac de Lamartine :
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures
propices,
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux !
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Le saviez-vous ? Je suis aussi l'oncle du "fol
avoine"
qui s'incline affectueusement lors de mon passage ! |