Inaugurées en
2010 dans la plaine du Rhône, à trois kilomètres du village, les carrières
Pradier entament alors l’extraction alluvionnaire d’une zone de 160
hectares, estimée à 20 millions de tonnes et étalée sur trente ans.
L’exploitation se poursuit allègrement, au vu de la population, plusieurs
fois conviée. En 2011, les fouilles archéologiques de l’INRAP révèlent des
vestiges superposés datant du haut moyen âge et de l’ère gauloise. En 2013,
des portes ouvertes témoignent de l’évolution spectaculaire des travaux.
Aujourd’hui,
une machine révolutionnaire accélère l’exploitation. Son inauguration vient
de déplacer le maire Christian Peyron, son conseil et bon nombre de ses
administrés, accueillis par Valérie Benoît, assistante de direction.
Sur le lac dit
« Du gagne pain », en remplacement d’une dragueline à moteur
diesel (déplacée sur un autre chantier), trône la nouvelle drague flottante,
impressionnante et peinte en rouge. Légitimement fiers de cette acquisition,
Paul Cachot, directeur technique, et Yvon Patron, conducteur de l’engin, nous
en font l’éloge, corroboré par Georges Steininger, représentant la Société
conceptrice ROHR France, sise en Allemagne.
D’où ces
caractéristiques : dragueline tout électrique, non polluante et
auto-nettoyante, drague jusqu’à 13 mètres de profondeur, pour un débit de
250 à 600 tonnes par heure et une production maximale de 3600 tonnes par jour
selon la nature du gisement. Reliée par des tapis roulants jusqu’à l’usine
de concassage pour différents granulats.
Suivie d’un
copieux buffet, cette cordiale inauguration s’est conclue par la remise
d’une clé symbolique de l’engin, au PDG Roland Pradier qui, conscient du
bouleversement écologique, mise d’ores et déjà sur une biodiversité
reconquise succédant aux travaux et une base de loisirs avec quatre lacs. Un
bonheur pour les générations futures.
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