Fouilles archéologiques      Site CNR "Le Millénaire"

Au printemps 2009, le secteur resplendit encore avec les colzas... auxquels succèdent en 2010 les infrastructures Pradier.
Dans la foulée, mes balades à vélos en prennent un sérieux coup ! J'allais souvent par là... 

• « L’année dernière, lorsque je suis venu visiter les lieux, je me suis trouvé devant un champ de colza en fleur, aujourd’hui remplacé par ces carrières », nous confiera Yves Piquerel, secrétaire général et chargé du contrôle de gestion.
   

• C’est dire la transformation spectaculaire, en un an, de ces terres agricoles, situées à 3 Km à l’ouest du village, dans la plaine du Rhône. Rondement mené et soutenu par la municipalité, le projet résulte d’une enquête publique aux conclusions satisfaisantes. Il vient de se concrétiser, ce vendredi matin, par l’inauguration officielle d’installations destinées à l’exploitation d’une carrière alluvionnaire et au traitement de granulats.
     

• Sont présents Roland Pradier, PDG et divers responsables de l’entreprise ; Christian Peyron, maire, et son conseil ; des représentants des communes d’alentour et une nombreuse population. Tous ont été conviés à une visite détaillée des infrastructures, suivie d’un cordial et copieux apéritif dînatoire.

Yves Piquerel (secrétaire général ) : 
"J'ai découvert des colzas à perte du vue."

Roland Pradier (PDG) 
et Christian Peyron (maire)

• Quelques chiffres. 

  • Superficie totale : 160 ha

  • Installations : près de 8 ha

  • Filon exploitable : 20 millions de tonnes

  •  Matériaux exploités : sables et graviers
       

• Caractéristiques du gisement

  • Hauteur maximale d’exploitation : 13 mètres

  • Hauteur moyenne du gisement : 9 mètres

  • Epaisseur moyenne de découverte : 2,5 mètres

  • Durée d’exploitation sollicitée : 30 ans

  • Production annuelle envisagée : 450 000 tonnes, maximale 600 000 tonnes.
     

• L’exploitation s’effectue à ciel ouvert, sans explosifs, à l’aide d’engins mécaniques. Après égouttage, les matériaux ne nécessitent aucun transport par camions et sont acheminés par bandes transporteuses électriques.
   

• La surface maximale du chantier en cours n’excèdera jamais 4 ha. Des riverains seront dédommagés face aux nuisances sonores. Des archéologues, ayant droit de regard, n’ont relevé aucune contradiction majeure.

    Un amarrage au bord canal 

• En mars 2011, après l’installation de bandes transporteuses passant sous la ligue TGV, devrait être inauguré un amarrage en bordure du canal de Donzère-Mondragon, permettant le chargement de péniches.
    

• A beaucoup plus long terme, à l’horizon 2025, devraient apparaître trois ou quatre lacs et une base nautique de loisirs, résultant du creusement des terres.
   

• Voilà un projet ambitieux de nature à consoler les humeurs chagrines qui, prises de court, ont une longueur de retard devant l’extraordinaire carrière, jaillie de terre en quelques mois.

La visite guidée est costaude. J'en ai retenu l'essentiel : de profondes cicatrices dans le paysage, mais une réalisation
 ambitieuse aux retombées bénéfiques. Et dans 15 ans, dans les gros trous creusés par Pradier... une base de loisirs nautiques ! 

Pas de camions, mais des bandes transporteuses électriques. Au printemps prochain, ça passera sous la ligne TGV 
pour rallier le canal. Un amarrage permettra le chargement des péniches. 

Au tour du propriétaire, succéderont les éloges officiels et un buffet à la hauteur de l'événement. 
On fait bien les choses, chez Pradier !