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Patrimoine
Ville de Bollène

La résurrection de la Maison Cardinale 
Le pape Clément V y a séjourné. L’ère contemporaine l’a délaissée

Samedi
19 septembre 2009

Retour au circuit médiéval
   

  • Le dédale patrimonial bollénois a déployé ses richesses. On a déjà tout dit sur la Collégiale Saint-Martin, ou le couvent du Saint-Sacrement qui, entre autres, abritaient respectivement un exposé sur l’iconographie religieuse et une exposition sur les miracles de l’eucharistie en France.
     

  • La nouveauté, si l’on peut dire, est ailleurs : un édifice du XIIe siècle, laissé à l’abandon au fil d’innombrables mandats municipaux. Or voici que Claude Raoux, adjoint au patrimoine, sensible aux doléances des citadins, vient de rouvrir cette Maison Cardinale.

Un centre d’intérêt médiéval

  • Pourquoi Maison Cardinale ? Marianne Bignan, historienne locale, explique : « Parce qu’au XIVe siècle, cette maison, dite aussi Romane, loge des cardinaux, propriétaires du prieuré de Bollène. En 1312, le pape Clément V y séjourne.  Au VIIIe siècle, les comtes de Toulouse y résident. » Curieusement, la mémoire s’estompe à l’approche de l’ère contemporaine, hormis cette inscription à l’inventaire des monuments historiques en 1947.

  • Construite sur un sol escarpé, la grande bâtisse n’est aujourd’hui accessible que dans sa partie inférieure. Jean-Marc Barreau, président de l’Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine, « souhaiterait y établir un pôle culturel avec un proche jardin doté d’une fontaine (actuellement privé). » Toujours sous la férule municipale, le tout s’inscrit dans un contexte favorable : des animations ponctuelles à caractère moyenâgeux dans la haute ville, apparues avec succès en juin dernier (voir page).

  

Le pape Clément V a séjourné
à Bollène en 1312.

Jean-Marc Barreau.
président de l'AMVP.

La réouverture de l’imposante bâtisse rencontre un succès inespéré
auprès du public qui n’a pas hésité à gravir la colline du Puy.

   
Qu'en pensent Marianne et Jean-François Bignan ?
Le circuit médiéval serait entaché de panneaux erronés et d'oublis historiques
Marianne Bignan, historienne locale, et son frère Jean-François, connaissent bien l'historique des lieux. Ils regrettent de n'avoir pas été consultés. 
Autre absence (sauf erreur) : celle de Jean-Marc Barreau, président de l'Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine... 
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