Ville
de Bollène
La fête médiévale réveille des souvenirs tenaces
Le Papegay et Fidélius ont laissé leur empreinte.
L’ère moyenâgeuse est-elle ressuscitée ?
 
Samedi
27 juin 2009

Autres étapes bollénoises (remonter la chronologie)

 

La relève est là ! Drapeaux et médiévistes costumés ont déambulé dans les ruelles de la haute ville. Le jury (concours costumes) Les dames et le moine de l'Oustau.

 

Les lanceurs de drapeaux magnifient le cadre
de la collégiale Saint-Martin.  

  • Le calendrier estival, proposé par la Ville de Bollène, débute ce samedi soir dans les jardins de la collégiale par un banquet médiéval, précédé d’un défilé costumé dans la haute ville, avec les lanceurs de drapeaux bollénois.

  • Une enclave moyenâgeuse amasse la foule autour de stands, échoppes, combats de chevaliers, arbalétriers et saltimbanques. 250 convives ont ripaillé, bercés au dessert par un concert médiéval avec le groupe Xérémia.

  • Voulue « en ce lieu parfaitement adapté » par Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture, cette fête hâtivement décidée n’est que l’ébauche des éditions prochaines.

  • Car Bollène cultive une passion pour le moyen âge. Ce soir-là, sur la collégiale, plane l’aura de la fête du Papegay, apparue en 1976, puis devenue celle des Vilains en 1987 avant de disparaître la même année. Fidélius et son épée magique, surgissent en 1998, mais (faute de subsides) meurent l’année suivante la veille d’être programmée !

  • En 2002, on se console avec les Fanfaronnades, toujours d’actualité (chaque premier dimanche de juillet), mais dont les thèmes variés (Tahiti, Brésil, Nuits tropéziennes) n’ont rien à voir avec le haut moyen âge.

  • La revanche est donc là, avec cette première fête moyenâgeuse qui, selon Marie-Claude Bompard, maire, « est vouée à un bel avenir si les Bollénois le désirent ».

Les tambours de Li Cardelina
ponctuent le lancement des drapeaux.
 

250 convives, le soir, ripailleront en plein air. Je n'étais malheureusement pas du festin (pris par d'autres reportages).

 

Ça papote autour de Thérèse (au centre) qui se rappelle les heures de gloire
du Papagay (qui a duré 11 ans), puis de Fidélius (mort dans l'oeuf  la seconde année).

 

Les ingrédients sont là pour la renaissance médiévale de Bollène. Une seconde mouture en 2010 semble unanimement souhaitée.

 

 Pour une première, c’est un succès honnête auquel ont participé la Ville, l’Office de tourisme,
l’Oustau dou Piuei, Bollène-Amitié sans frontières, les Archers Bollénois et Li Cardelina. L’organisation « regrette un tout venant trop peu costumé ».Un concours des plus beaux costumes récompense quatre gagnants (gratifiés d’un abonnement gratuit à la bibliothèque municipale) : Clara Goumarre (fillette), Clément Falco (garçonnet), Caroline Cordoba (dame), Edward Jalaguier (homme).
Les prix ont été remis par Madame le maire (à gauche).

Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture, est au top.
Son look ? "C'est celui de Cunégonde de Bollène", dit-elle.
La collégiale et ses jardins l'ont particulièrement branchée.
"Il n'y a que ce lieu magnifique pour accueillir une fête médiévale. Cela s'est décidé trop vite. Nous avons failli ne rien organiser."
C'eût été dommage, car nous eussions raté la fort belle Cunégonde !

 
Une étrange nostalgie concurrence l'ère contemporaine. La fête médiévale est l'antidote des vapeurs d'Eurodif.
 
Les couleurs de Bollène claquent  au vent à 3 mètres au-dessus du lanceur de drapeaux.
(Vous apprécierez l'incroyable coup de bol : l'étendard saisi au vol devant la collégiale !)


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