Connue
pour son charisme, la troupe des Tréteaux des Grès bat des records
d’audience depuis plus de trente ans. C’est devenu une sorte
d’en-cas récréatif qu’on garde sous le coude. Il suffit de
consulter les annales pour repérer au passage l’éventualité d’un
spectacle à portée de main.
Deux
options parallèles sillonnent la saison : un gros morceau
vaudevillesque, qui tourne largement dans la région, puis un choix de
sketches, qu’on butine ici et là au niveau local dans les milieux
associatifs.
Dans le
premier cas, « Si je puis me
permettre ». un pièce de Robert Lamoureux, débutait une
tournée à Bollène (via le Mille-Club) en décembre dernier La
trajectoire se poursuit via Sainte-Cécile-les-Vignes, Pierrelatte,
Courthézon, etc. Deux prochaines étapes sont prévues le dimanche 3 mars à Mondragon (au profit de la MAM). puis
le dimanche 10
mars à Bollène-Ecluse à l’Espace de l’Amitié (au profit du Don du
Sang),
Le second
cas de figure, c’est-à-dire l’option sketches, est moins lourde à
manier. Elle n’en demeure pas moins désopilante. Elle ménage par
exemple la kermesse paroissiale en n’y jouant que d’innocentes
pagnolades, rehaussées d’un zeste de Jean-Michel Ribes.
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Pas sûr,
cependant, que ce doux panaché théâtral soit reconduit en juin
prochain à la kermesse. Il s’effacerait devant le groupe polonais
Shalom, d’une pieuse audience plus compatible avec la liturgie, chère
au à M. le curé.
En
revanche, le Foyer rural et d’éducation populaire (FRAP) de
Saint-Pierre reste une étape incontournable. C’est là que nous y
avons croisé Gérard Blanc, directeur, et Danielle Paqueraud, metteur en
scène, et quelques comédiens, qui nous précisent : « Contrairement
aux apparences, le cocktail Pagnol-Ribes n’est pas tout à fait
le même que celui de l’année dernière, car nous présenterons
d’autres sketches. »
En
l’occurrence, du premier, seront notamment joués « l’annonce
cataclysmique d’une naissance par sa fille à Honorine » et « l’achat
du rafiot Pitalugue par Monsieur Brun » ; et, du second, « la
boule de pétanque oubliée dans la soupe » ou « l’histoire
du coiffeur qui se prend pour un goéland. »
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