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Bollène
Théâtre
Les Tréteaux des Grès « bousculent » habilement leur public  
Un spectacle présenté à la kermesse paroissiale
Dimanche
 
17 Juin 2012

Episodes précédents (Tréteaux)           Kermesse

 


                           Fanny, fille perdue, avoue sa faute...  (Pagnol)                                          Le rafiot Pitalugue est mis en vente... (Pagnol)     Gérard Blanc, maître de cérémonie
  

Fidèlement attachée à la paroisse depuis trois décennies, par le biais de « Rencontres et Loisirs », la troupe des « Tréteaux des Grès » a donné du corps à la kermesse, nichée sous le préau de l’école Sainte-Marie .

Longtemps axés sur d’impérissables succès puisés chez Marcel Pagnol, Gérard Blanc, directeur artistique, et Murielle Paqueraud, son bras droit, se sont ensuite orientés vers d’épiques vaudevilles, notamment dus à Ray Conney, mais peu compatibles avec l’esprit liturgique, tel que l’entend M. le curé 

Alors, depuis l’an dernier, les comédiens se sont orientés vers Jean-Michel Ribes. Quelle bonne idée !


L'ire du chirurgen (Ribes)

     


La boule de pétanque dans les nouilles (Ribes)

En début de soirée, ils ont donc secoué la torpeur d’une kermesse quelque peu ronronnante. 

D’abord avec d’exquises « pagnolades », chargées de rires et d’émotion : l’annonce d’une maternité inopinée par Fanny à sa mère ou la vente du rafiot Pitalugue à Monsieur Brun par Panisse. 

Ensuite avec d’audacieux morceaux « décalés » qui caractérisent l’ironie mordante de Ribes : « L’ultime bataille », un monologue revanchard sur la dégénérescence du couple, ou « Le coiffeur », duo délirant entre un barbier et son client sur leur condition absurde qui les mué en goélands !

Ça passe ou ça casse, auprès d’un public plus ou moins bien rodé. Voilà de quoi bousculer le confort paresseux d’un public acquis depuis longtemps lors des tournées régionales. Bref, on en redemande ! 

 

Le coiffeur déphasé (Ribes)                                               L'ultime bataille (Ribes)
  

On navigue entre Pagnol et Ribes...                M. le curér tolère ces divertissements impies...
  

On est passé de Pagnol à Ribes sans dommage... Evoluons, que diable ! 
   

Gérard Blanc (à droite) et sa troupe... On les adore !

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