En
mai dernier, ont déjà été inaugurés les travaux de
rénovation de l’église paroissiale du quartier de Pierre,
qui bénéficiait d’une superbe rafraîchissement intérieur,
effectué par la Ville en partenariat avec l’association
Saint-Pierre Amitié. Durant le chantier qui a précédé, dans
le grenier du saint lieu, ont été redécouverts les éléments
d’un chemin de croix, en très mauvais état. Ils datent du
XIXe siècle et, à l’époque, avaient été offerts par les
paroissiens.
Pourquoi
cette mise à l’écart ? « Parce que dans les
années 60, une différente approche de la religion voulait
qu’on dépouille les églises d’inutiles artifices en les
replaçant dans leur jus d’origine », explique
Claude Raoux, premier adjoint.
Alertés, Marie-Claude Bompard et le service patrimonial
ont décidé une restauration, confiée à l’atelier W&B,
sis à Pont-Saint-Esprit. Une station manque toutefois à
l’appel. Treize (et non quatorze) éléments ont donc été décrassés,
partiellement reconstitués pour remplacer les parties
manquantes, repeints à l’identique avec vernis de protection.
Pour un coût total de 3 570 €.
Le
résultat flamboie superbement, de part et d’autre, sur les
murs de l’église. Après l’office, célébré ce dimanche
par le père Gervais Kpan, ont suivi l’inauguration et la bénédiction
du chemin de croix rénové.
Cette pieuse restitution est d’autant bienvenue
qu’elle remplace les quatre bois dorés précédemment restaurés,
momentanément exposés à Saint-Pierre avant d’être replacés
à la collégiale Saint-Martin.
C’était
aussi le jour de la kermesse, organisée par Saint-Pierre
Amitiés.
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