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Bollène
Saint-Pierre 
L’église de Saint-Pierre a superbement été rénovée
Un partenariat édifiant entre la Ville, la paroisse et les bénévoles
de l’association Saint-Pierre Amitiés
Jeudi
28 Mai 2015

Kermesse 2013
    

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Claude Raoux  et Georgette Simon       Christiane Soleilhac     Le chanoine Brehier et le père Gabriel       Colin Reeve       Marie-Claude Bompard
 

Difficile de garer sa voiture, puis de se frayer un passage à l’intérieur du saint-lieu, ce jeudi soir, au quartier de Saint-Pierre. On y inaugurait les travaux, réalisés durant ces trois derniers mois, à l’église paroissiale. D’où cette foule compacte qui confirme l’attachement populaire au patrimoine religieux.  

Un sérieux lifting rafraîchit l’édifice : réfection peinture et plafond de la chapelle intérieure, nouveau plancher de la nef avec isolation thermique, changement de sonorisation, nouvelle barrière en fer forgé derrière l’autel, réfection de l’électricité intérieure et extérieure. Comme le rappelle Marie-Claude Bompard, maire, « ces travaux sont le fruit d’un beau partenariat entre la Ville, la paroisse et l’association Saint-Pierre Amitiés, présidée par Christiane Soleilhac qui a apporté 44 000 € dans le financement du projet. »

Le chantier a été supervisé bénévolement par Colin Reeve, retraité anglais et Bollénois d’adoption. Aux côtés des services techniques municipaux (électricité et ferronnerie), sont intervenues les entreprises Valverde (sol), Sotelec (sono), Frédéric Didot (carrelage chapelle) et Marc Bonzi (enduit voûte et chapelle).

Une collaboration exemplaire

En l’absence de M. le curé, pour raison de santé, sont venus le père Gabriel, représentant l’archevêque d’Avignon, et le chanoine Daniel Brehier, responsable des arts sacrés, qui a retracé l’historique de l’église de Saint-Pierre : « Au siècle dernier, des aménagements ont permis la redécouverte des traces d’une église des XI et XIIe siècles, dont le bâtiment a été repris aux XVIII et XIXe siècles, grâce à la générosité des paroissiens. Les restaurations actuelles assainissent l’édifice, l’unifient dans ses doux coloris, améliorent l’éclairage, l’acoustique et le chauffage. Des éléments du patrimoine ancien (statues, tableaux et autres) vont être restitués et replacés. »

Touché par une collaboration exemplaire, le chanoine a déclaré : « Ces efforts donnent un sens au bâtiment situé au cœur d’un réseau d’habitations. La laïcité n’est pas l’éradication de la dimension religieuse. Elle harmonise les convictions de chacun. »
  

 

 
Les ouailles sont venues en masse et étaient conviées à un pot amical dans le jardin du presbytère.
  

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