|
« Me
revoici comme si j’étais bien là », arguait l’annonce aguichante. Disparue depuis
bientôt trente ans, en 1987, Dalida pouvait-elle être réincarnée au point
d’illusionner ses nombreux fans inconsolables ? Entremetteur de génie et
organisateur de spectacles commémoratifs, le Foyer rural de Saint-Blaise nous a
déjà gratifiés d’honorables succédanés de Jean Ferrat, alias Jean-Marc
Moutet, ou de Francis Cabrel, alias Bernard Richard. Cette fois-ci, c’est
effectivement bien la réapparition de Dalida, avec Sandy Sims, époustouflante
résurrection de son idole !
Basée à Lyon et
rompue à diverses expériences artistiques (danse, théâtre, music hall, cinéma),
elle endosse aisément les spécificités morphologiques et le répertoire
d’autres monstres sacrés tels que Marilyne Monroe, Brigitte Bardot, Marlène
Dietrich, Liza Minelli, Sheila et Madonna. Mais son alter ego préféré,
c’est Dalida. « Je l’admire depuis mon enfance et je la chante
depuis 2004 », nous a confié l’artiste en coulisses.
Tant physique que
vocal, le mimétisme est troublant. Au gré de 35 chansons et une quarantaine de
costumes authentiques (qu’elle seule est autorisée à porter), et escortée
de deux danseurs épatants, Sandy Sims égraine un florilège de tubes qu’elle
contribue à rendre impérissables : Bambino, Le Gondolier, Romantica, Gigi
l’amoroso, Mourir sur scène…
Pour deux heures
de spectacle, entrecoupées d’un entracte, et soulevée par le public de Bollène
et ses larges environs qui ont fait le plein de la salle Brassens, elle s’est
investie à fond dans sa mission régénératrice, en hommage à la mythique
Dalida. Chapeau bas à l’organisation saint-blaisienne pour ce nouveau coup
d’éclat. A quand le prochain ?
J. P.
|
Accueil
Reportages Vidéos Thèmes Associations Services
Historique Archives
Voyages
Contact
Il
venait d'avoir 18 ans - 2'25"
