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Foyer rural de Saint-Blaise
 Les lampions sont restés éteints mais on a chanté !

Episodes précédents      
  

Aline Brisa, présidente, a dû renoncer aux lampions et privilégier le chant. 
   

La tradition veut que, pour la Saint-Blaise, les habitants du quartier qui porte ce nom crapahutent jusqu’en haut du piton pour atteindre la chapelle de Bauzon (XIIe siècle). D’où cette retraite aux lampions, partie du foyer rural, qui, habituellement, serpente dans la nuit. Mais une pluie insidieuse, qui rendait l’ascension glissante, en a décidé autrement.

Prudente mais combative, Aline Brisa, présidente du foyer, a dû renoncer aux déambulations nocturnes et focaliser les réjouissances sur l’épisode suivant, lors duquel un chocolat chaud ravigote normalement les pèlerins de Saint-Bauzon.

Quatre choristes, issus du chœur d’hommes « Les Gaillards d’avant » (qui se produiront bientôt au foyer municipal de Bourg-Saint-Andéol), ont donc tout de suite entamé la soirée et ravi l’auditoire avec des chants traditionnels. L’assistance a ensuite enchaîné avec des refrains glorifiant le bien-être local, tels que « On est bien à Saint-Blaise ». Ce bel épisode de convivialité, dont les Saint-Blaisiens sont coutumiers, s’est conclu autour du conteur Roger Pasturel, chantre de la langue d’Oc et hôte de marque.

Roger Pasturel, conteur occitan.  

Un détachement du chœur d’hommes « Les Gaillards d’avant ».    Une soirée chaleureuse comme Saint-Blaise sait en concocter.