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En fonction de leur notoriété respective, deux bombes du show-biz ont fait le plein de la place. La foule compacte des festivaliers peut aussi s’expliquer par la réduction drastique, cette année, du nombre de spectacles, amputée de deux tiers (sept au lieu d’une vingtaine), mais reportée en partie à l’automne à la nouvelle salle des fêtes (prochainement inaugurée). Dans l’immédiat, selon le fameux dicton « Mieux vaut un tiens que deux tu l’auras », les Bollénois se sont donc rués sur cette seconde soirée festive (après celle de la Compagnie Créole), gratuitement offerte par la Ville.

En ouverture, les frères Tito et Samuel ou incontournables Latinos Lovers, moult fois déjà programmés, ont galvanisé la marée humaine. Leur fougue est celle d’une jeunesse impétueuse au faîte de sa gloire. En seconde partie, dans le sillage de son ex-coéquipier Jean-Jacques Goldman (retraité de la chanson depuis 2003), Michaël Jones poursuit sa lancée, devenue celle d’une célébrité solitaire mais confirmée. Une voix juvénile et une silhouette longiforme compensent le poids des ans. L’artiste demeure un tendre rocker qui a su toucher les Bollénois.

Prochain rendez-vous gratuit, place de la Mairie, mardi 24 juillet à 21h30 : Soirée cabaret parisien.              J. P.
 Affiche 1         Affiche 2