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Bollène
Polymusicales
Festival d'été - Du 11 juillet au 8 août
Le retour d’un authentique « Poil de Carotte »
Jeudi
24 Juillet 2014

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La nouvelle et jeune domestique prend timidement parti pour Poil de Carotte qu'elle n'ose appeller ainsi.
  


Poil de Carotte se console auprès de son père.

Des conditions idéales ont favorisé cette soirée théâtrale et fait le plein des gradins de la cour Florence Forns. Hormis l’intervention intempestive des avions de Caritat, pas un souffle dans la nuit douce, sinon celui de quatre comédiens inspirés, pour un Poil de carotte tel que l’a extrait Jules Renard de son propre roman.

La pièce est créée en 1900 à Paris au théâtre Antoine. Sans heurt ni altération d’aucune sorte, la voici aujourd’hui restituée aux Polymusicales de Bollène, évidemment par la Compagnie Daniel Dancourt, orfèvre en la matière et fidèle au festival.

On adhère à l’histoire connue de ce fils rouquin rusé, haï par sa mère, consolé par son père et soutenu par la domestique. Une mise en scène épurée, un décor minimaliste (qui tire parti du cadre naturel), un seul tour du cadran, et la partie est enlevée ! Cela nous paraît un peu court. Dancourt s’en explique : « La beauté du texte suffit, inutile d’en rajouter ! »

Pour le lendemain soir, dans un tout autre registre, étaient annoncés Racine et Les Plaideurs. Auxquels nous ajouterons les confidences du comédien. A suivre…

 
Sous des airs de bonté, l'autorité de Madame Lepic n'a rien de très tendre pour le personnel...
   
 

Madame Lepic, mère harpie de chez Jules Renard, n’a rien à envier à la Folcoche d'Hervé Bazin.
La comparaison vaut pour Poil de Carotte, alter ego de Brasse-Brouillon dans Vipère au poing.
  
 
Monsieur Lepic (alias Daniel Dancourt) défend son rejeton ingrat...
  
 
Rabrouée et outrée, Madame Lepic rumine sa vengeance... Le père et le fils savourent une piètre connivence...
  
 
Les gradins de la cour Florence Forns ont fait le plein. C'est un succès... sauf pour quelques incultes, partis avant la fin...

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