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Bollène
Polymusicales
Des Polymusicales de toutes les couleurs pour tous les goûts
Deux morceaux distincts : Le Condor et Equinoxe  
Mardi 31 Juillet
et Jeudi 2 Août 2012

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Je fais ce que je peux. Mardi soir, j'étais sous le charme de Coline Serreau et la Chorale du Delta, à Mondragon. J'ai quelque peu sacrifié le demi-Dieu Gérold, alias  Le Condor (que j'avais déjà vu en 2008 et 2009). Je rattrape le coup ici en lui partageant une page avec la Compagnie Equinoxe. 

Les Polys 2012 sont proches de leur fin. Une vingtaine de soirées gratuites aura plus ou moins rassasié les festivaliers. Pas toujours pleins, les bancs de la place de la Mairie auront tout de même accueilli une fréquentation honorable. Les chaises de la cour Florence Forns, aussi.

Ces deux pôles sont respectivement réservés à l’artillerie lourde des grands spectacles, tels que le show (relatif) de Natasha Saint-Pier ou cette flamboyante Troïka, et à des morceaux plus intimistes, tels que les deux Molière de Dancourt ou la soirée lyrique de la diva Valéria Florencio.

   
   q Mardi 31 Juillet 2012

1. Le Condor : magnifique !  

Observons ici deux récents gros boulets, tirés à bout portant sur la foule diversement conquise. Il y a eu ce succès phénoménal remporté par Jean-François Gerold, alias Le Condor (qui a déjà marqué les esprits en 2008 à Bollène et en 2009 à la Fête du Drac à Mondragon).

C’est une sorte de résurrection du Christ au long crin blond, croisé avec un troubadour futuriste, qui fait voler la tradition en éclat en juxtaposant Celtes et Provençaux.

 Vingt-cinq apôtres sur scène ont charge de réinventer cette Bible, issue de mixtions géographiques et culturelles immémoriales. Quel brio !


Jean-François Gerold, alias Le Condor : la classe ! 

   


     q Déjà en 2008...   Soirée Parlaren 

   En juillet 2008, j'écrivais déjà : "Le tambourinaire est aussi cornemuseur. Myrtilles sur le savarin : il est beau comme un dieu !"

   
   q Jeudi 2 Août 2012

2. Compagnie Equinoxe

Et puis, voici la Compagnie Equinoxe, qui, elle aussi, malaxe allègrement les genres et superpose médiéval et contemporain, au gré du plus représentatif des comédies musicales. Les inconditionnels du genre sont aux anges. Les autres, un peu moins…

Il n’empêche qu’un dispositif astucieux encadre les tableaux vivants de deux écrans géants où défilent, à l’identique, des images explicatives : Notre Dame de Paris, Les Amants de la Bastille, Dracula, etc.

Les belles filles disputent la vedette aux beaux mecs. Cela danse, guerroie et chante à qui mieux mieux. On en prend plein la vue. Mission accomplie auprès des gogos émerveillés ! 

    

Compagnie Equinoxe : du charme à revendre

Des tableaux vivants et une chorégraphie revancharde qui réécrivent l'Histoire.
   

Les festivaliers en auront pris plein la vue avec vingt spectacles gratuits.

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