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Bollène
Polymusicales
Jean-Bernard Plantevin repeint les corbeaux en rose Vendredi
13 Juillet 2012

Edition 2011

 


Jean-Bernard Plantevin tel qu’on l’aime, tendre, drôle et moderne. 

C’est la soirée traditionnelle par excellence des Polymusicales. Celle qui régénère les valeurs du terroir et se combine avec le festival « Parlaren en Vauclauso » qui, ce soir-là, déborde d’Avignon et excentre un morceau de bravoure chaque 13 juillet à Bollène.

Parlaren déroule alors ses tapis. Jean-Marc Courbet, majoral du félibrige et ami intime d’un hôte de prestige, avait beau jeu pour annoncer le récital de Jean-Bernard Plantevin, escorté d’une bonne douzaine de musiciens, dirigée par son fils Thibault. D’incontournables tambourinaires sont désormais ralliés par des cordes, un accordéon et des choristes qui étoffent la guitare du maître.

Pour les Bollénois, ce sont des retrouvailles. Entre autres, la fête provençale a déjà accueilli ce troubadour des temps modernes. Un de plus, mais qui crapahute sur la ligne de crête, s’indigne ou s’émerveille au gré d’une actualité agitée, chante avec les oiseaux et repeint les corbeaux en rose, traduit en français ses facéties chantées en provençal.

   

Est-ce l’obligation d’un éternel renouvellement ? L’artiste nous répond en coulisses : « C’est une bonne question, à chaud ! Si je pratique le judo, la lecture ou le vélo, c’est bien. Mais pourquoi pas le provençal ? Je le porte en moi, c’est la langue de mon pays. » 

Est-ce une alternative pour sauver la langue de Molière, bouffée par celle de Shakespeare ? Réponse : « Je ne sais pas si la recette est bonne, mais elle est humoristique ! 

Marre des corbeaux en noir ?  «  C’est ma façon de repeindre la vie avec les couleurs de l’amour. Beaucoup de gens m’y aident. C’est un beau programme, non ? »

 


Une soirée traditionnelle par excellence qui a comblé les Provençaux. 

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