La
section PCF de Bollène-Valréas a célébré la fête nationale autour d’un
cordial apéritif, devant la Maison des communistes (rue Anatole France) où se
sont réunis les sympathisants. En l’absence du chef de file Serge Fiori
(excusé), une prise de parole était assurée par deux militantes.
Maryne
Barrière, jeune Bollénoise particulièrement engagée, est remontée à la Révolution
de 1789 pour évoquer les principales étapes liées à la Déclaration
universelle des droits de l’homme et aboutir à ce constat : « Que
dire aujourd’hui d’une démocratie qui se passe de l’avis de son peuple ?
Que dire d’un peuple qui ne s’unit que derrière des équipes de sport et
pas derrière les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité ? »
Annie
André, militante tout aussi remontée, s’est exprimée à son tour pour
rappeler en substance : « Depuis l’élection en France
d’un président ni de gauche ni de droite, la vie n’a pas été un long
fleuve tranquille, avec les Etats-Unis de Trump, le conflit syrien, les
migrants, etc. Un monde schizophrène résulte de la domination capitaliste. » Fustigeant
« une politique néolibérale hallucinante », le discours en
conclut : « Les colères refoulées sont dangereuses et attisent
les extrêmes. Qu’un nouveau rêve de révolution s’écrive ! »
J.
P.
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