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Ville de Bollène - Exposition - Samedi 4 Juin 2016
Une embardée mystique chez les peintres du groupe Contacts  
Marisa Palmano et son totem biblique à quatre faces émergent des sentiers battus  

Exposition du groupe     Visite chez l'artiste (2015)
   


Un binôme mystique !

Pour son demi-siècle d’existence, l’association Contacts mettait donc à l’honneur l’un de ses premiers adhérents, Pierre Cayol, aujourd’hui peintre de renom qui évolue loin des sphères artistiques du terroir mais qui a bien voulu exposer une douzaine d’oeuvres. 

Près d’une centaine d’œuvres étaient parallèlement présentées par la vingtaine d’exposants de Bollène et ses environs, que Contacts regroupe actuellement. Pour les avoir suivis régulièrement, nous reconnaissons, souvent au premier coup d’œil, leur bon « coup de patte ». Paysages, portraits, natures mortes et autres compositions parfois abstraites pourvoient à tous les styles.

Ils se nomment Noëlle Pizano-Chalan, Robert Lloret, feue Lise Demongeot, Christian Barsac, Christiane Gori-Vigli, Brigitte Voisin, feu Charles Vassal, Jocelyne Lingansch, Raymonde Andrieux-Pensier, Liliane Conil, Michel Pauly, Marcel Pérez, Jean-Luc Tudela, Martine André-Didier, Marcella, Solenne Mège, Marie-France Cefai, Monique Gerthoux, feu Charles Vassal, Ginette Ferrer, Marisa Palmano, Robert Timmermans, Gino Danna.   

Une œuvre cocasse 

Difficile d’entrer dans le détail. La palme de la cocasserie mérite cependant d’être décernée à Marisa Palmano, adhérente depuis 2015 et, jusque-là, remarquée par ses huiles flamboyantes semi-abstraites. Or, les couleurs ont disparu au profit d’un noir dominant.

Elle innove avec une sorte de totem biblique à quatre faces, comme l’explique l’artiste, elle-même élégamment habillée d’une robe de satin noir, confectionnée par le Coffre médiéval : « Il y a le taureau ou la puissance, l’aigle ou la perspicacité, le lion ou le courage, l’homme ou la sagesse et l’amour. »

Diverses matières (bois, grillage, enduit) constituent cette chimère, arrimée sur un socle dû au plasticien Martin Aberasturi. L’ensemble ne répond à aucun critère de la statuaire antique ou moderne et, avec sa conceptrice toute de noir vêtue, elle forme un inénarrable binôme !    J. P.

       

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