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Ville de Bollène - Atelier CAP - Jeudi 6 Juillet 2017
Isabelle Ducastaing : le bonheur de peindre !
Exposition à l'Espace Ripert avec deux invités : Bruno Rodriguez et Claudia Barozzi
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Isabelle Ducastaing (au centre), Bruno Rodriguez et Claudia Barozzi 
       

L’art est aussi un jeu. Isabelle Ducastaing s’en amuse beaucoup. Sa carte blanche est ici un manège d’une cinquantaine d’œuvres surréalistes. C’est un immense bazar aux perspectives multiples. Un chaos digne de Luna Park, puisé sur ces trois dernières décennies. Nous y avons déjà décelé des parentés avec les Bosch, Chagall, Dali, Matisse et autres génies de la dérive picturale.

Dans un manifeste, elle livre les rouages de sa maturation. En voici l’essentiel. Dès la maternelle, avec la complicité d’une maîtresse, elle préfère le dessin en classe à l’agitation de la récréation. Le milieu familial est fécond. Un atavisme l’oriente vers l’amour des images et des mots. Elle participe aux travaux de la revue « Soleils et cendres », découvre les surréalistes.

Les collisions d’objets insolites l’interpellent. Elle succombe à l’esthétisme de pots de yaourts, boîtes d’œufs, papiers peints et autres ingrédients du milieu scolaire qu’elle fréquente en tant qu’enseignante. C’est la poésie du disparate. Comment gérer tout cela ?

En 1987, elle entre à l’atelier Culture et Arts Plastiques (CAP), dirigé par Flavio Parenti (disparu en 2013). Trente années de techniques mixtes (aquarelle, huile, encre, collages, etc.) feront d’elle une exécutante chevronnée. Elle est aujourd’hui présidente de l’atelier.

          

Deux invités    

Deux autres membres de l’atelier CAP exposent aussi. Bruno Rodriguez peint depuis une dizaine d’années. Il travaille essentiellement à l’huile. Ses toiles sont l’expression de passions multiples : les voyages, les voitures, l’équitation. On passe indifféremment du Taj Mahal au Pont de Brooklyn, d’une rue passante à une boîte de nuit, du violoncelliste au cavalier, d’une Porsche 356 rutilante à une Golf en péril… Quelle diversité !

Claudia Barozzi pratique la sculpture. Sa créativité s’est développée durant différents voyages à l’étranger en se perfectionnant auprès d’artistes locaux. Elle travaille le bois, la pierre ou le grès. Dans le bloc, elle finit toujours par trouver une femme. Les matériaux divers ajoutent à la variété des sujets : Reine Yoruba, Reine Jinga, Naissance d’une femme, Laissez-moi vivre… Autant de pièces suggestives d’un style remarquablement épuré.

Exposition à l’espace Ripert jusqu’au 11 août. Entrée libre.              J. P.


L'éloge de Jacqueline Morel (Ville)

          

     
Isabelle Ducastaing
    
    
Isabelle Ducastaing
  
    
Bruno Rodriguez                                                   Claudia Barozzi

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