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Ville de Bollène - Atelier CAP - Samedi 10 Juin 2017
Quand l’art au féminin devient une force !  
L’atelier Culture et Arts Plastiques a son rang à tenir. 
Trois artistes en témoignent à l’espace Ripert.

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Sylvie, Claude, Andrée

Une visite à l’atelier Culture et Arts Plastiques (CAP) nous a déjà ouvert les coulisses d’une exposition imminente. Parmi leur production, trois artistes sélectionnaient des œuvres anciennes et nouvelles. Elles en ont choisi près d’une centaine. Comme l’affirmera lors du vernissage Jacqueline Morel, déléguée culturelle, « Elles nous livrent leur travail et leurs émotions que chaque visiteur décodera selon sa propre sensibilité. »

C’est costaud, impressionnant, très au-delà du hobby artistique qui occupe parfois les dames. Car, pour féminin qu’il soit, ce tiercé pictural a du répondant. Il résulte de l’enseignement personnalisé du maître Flavio Parenti, disparu en 2013, principalement entouré d’émules féminines, comme pour la plupart des activités associatives. L’atelier CAP n’échappe toujours pas à la règle, mais l’acte de peindre prévaut sur la parité. Deux groupes (lundi soir et mardi après-midi) se partagent actuellement les locaux d’une villa, mise à disposition par la Ville à Bollène-Ecluse. 
 
Nous avons déjà dit l’essentiel sur les trois exposantes, récemment rencontrées et comptant parmi les plus chevronnées. Voici du ressenti, au vu de l’exposition.  


Les trois exposantes

    

Andrée Lecorps-Marquant fait donc partie de l’atelier depuis 1993. Nous suivons son travail depuis plusieurs années et sommes devenus « accros » à ses sujets charpentés, en particulier à ses nus. C’est solide comme du roc. Une même énergie enlève le morceau. Témoin ce troublant rocher nommé « Bretagne » (n° 16) dont la rondeur évoque un corps de femme. La synthèse d’un talent saisissant !

Sylvie Yvernault fait aussi partie du pilier de l’atelier. Elle affectionne notamment le monde de la danse. Mais à l’instar d’un Degas, elle préfère les coulisses aux gracieusetés de la scène. Elle capte l’effort de l’exécutante jusqu’à son épuisement (n° 31).

Claude Rachet-Thomas fréquente l’atelier depuis une vingtaine d’années. Soumis à de subtiles gammes de gris, son univers fuit les tonalités tapageuses. Au gré de techniques mixtes, apparaissent des paysages et des scènes étranges où plane la « Peur sur le ville » (n° 60).

Exposition à l’espace Ripert jusqu’au 24 juin. Entrée libre.    J. P.


Andrée Lecorps-Marquant

             
Sylvie Yvernault               Claude Rachet-Thomas


Jacqueline Morel (Ville)                                                            Le tout-Bollène est bien là
             

Ronds de jambe, petits fours et boissons à gogo... C'est la règle !
   

L'intérêt suscité est évident !
   

Andrée Lecorps-Marquant - "Bretagne"
    

 
Sylvie Yvernault - "Epuisement"
Claude Rachet-Thomas - "Peur sur la ville"

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