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Présentation du concert par Romain Rodriguez (conseiller) et Bruno Faucouit (APE)
   

Le week-end musical du conservatoire débutait donc par une soirée jazz. Il s’est poursuivi le lendemain après-midi, toujours à la salle Brassens, avec l’indispensable concours de l’association des parents d’élèves (APE) qui huile les rouages.

Chaque année, le dispositif reste sensiblement le même. Une soixantaine d’exécutants se répartit les partitions, selon trois formations distinctes. Yvon Durnez dirige l’orchestre à cordes, en pleine progression. D’où ce suave allegretto de Beethoven (7^ème symphonie), puis la symphonie des jouets de Haydn ou Léopold Mozart (on ne sait toujours pas très bien), suivi d’un morceau de bravoure : les quatre mouvements d’une prétendue « Simple symphonie » de Britten. Or, ce fut magnifique ! Itou pour cet extrait de Sinfonia n° 10 de Mendelssohn. Deux airs récréatifs (musique de films) ont conclu la première partie du concert.

Après l’entracte, Valentin Conte dirige successivement l’orchestre d’harmonie (cuivres), puis l’orchestre symphonique (cuivres + cordes). La rigueur du jeune chef nous impressionne toujours. C’est carré, net, enlevé ! Son punch, cette année, privilégiait des morceaux célèbres : Pirates des Caraïbes, West side story, danse slave (Dvorak), Mary Poppins. L’apothéose était atteinte avec la totalité des exécutants pour Villanesca (Granados), un pot pourri de musiques de films, puis French cancan (Offenbach), évidemment bissé pour calmer l’enthousiasme du public.