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1. L’assemblée générale précède la projection de « Madame Boveri » en avant-première.
2. Thierry Guide, directeur (à droite), et des membres du dispositif collégial.
  

Le cinéphile n’a pas forcément conscience de ce qui se trame derrière la projection d’un film. A Bollène, ce n’est pas une mince affaire. Entre 350 et 400 adhérents, plus ou moins accros, adhèrent à Cinébol, l’association qui gère le cinéma Le Clap. C’est l’antidote de l’avaloir anonyme des Multiplex. Une récente assemblée générale, agrémentée de trois courts-métrages réalisés par des élèves de classes élémentaires, nous a remis au parfum.

Ces trois dernières années ont été des chantiers techniques : passage au numérique, rénovation de la salle et de ses équipements, puis une réorganisation fondamentale pour Cinébol par l’abandon du système classique pyramidal pour une formule collégiale avec 9 pôles responsables : administration, secrétariat, trésorerie, ressources humaines, éducation, événements, dynamique associative, prospective, maintenance. Absorbés par ce nouveau dispositif, mis en place voici un an, le président Bernard Dethan et son bureau n’existent plus en tant que tels et laissent place à un conseil d’administration qui se répartit les tâches. Le directeur Thierry Guidice garde son poste. Trois salariés ne sont pas membres de Cinébol.

L’équilibre économique est sauf

Le rapport moral touffu chevauche deux années. 2014 dut faire avec une subvention réduite de 60% par la Région, soit 8 000 € en moins. La Ville et le département ont maintenu leurs subventions. D’autres ressources proviennent d’un partenariat, via le FISAC et la CCRLP, introduisant des promotions dans les programmes dispatchés dans les commerces. Le budget a été respecté grâce à une bonne fréquentation : 20465 entrées en 2014 (contre 19652 en 2013). Une baisse de 10% apparaît en 2015 durant la période estivale (fermeture  de deux jours par semaine).

La grille événementielle s’efforce toujours de répondre à tous avec des films grand public et Art et essai, et des séances à thèmes autour d’un buffet (jeune public, seniors, accueil d’artistes, etc.) avec l’éventuelle participation d’associations locales. La nouvelle structure maintient donc un cap polyvalent malgré la concurrence (multiplex et tout numérique). Deux projectionnistes assurent en moyenne 20 séances par semaine. Fin 2014, le bilan financier accuse un déficit de 777 € (contre 2 686 € fin 2013). L’équilibre économique semble pratiquement acquis pour fin 2015. Une grille attractive et diversifiée s’y emploie . A consulter : www.le-clap.com.
  

Un copieux buffet contrebalance les rigueurs administratives.