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Ville
de Mondragon

Un changement d’intercommunalité est envisagé
Mondragon délibère pour quitter la CCRLP et rallier la CCAOP
CCAOP siégée à Camaret

Jeudi
5 Septembre 2019

      


Christian Peyron et Benoît Sanchez.

Le 28 août dernier, le conseil municipal envisage le retrait de Mondragon de la Communauté de communes Rhône-Lez-Provence (CCRLP). Le maire Christian Peyron « rappelle la perte financière depuis 2008, dus aux blocages incessants de Bollène qui totalise les deux tiers de la population ». Benoît Sanchez (adjoint et vice-président de la CCRLP) « suggère une adhésion à la Communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence (CCAOP) où les communes ont la même strate. »

Le 29 août, par un communiqué de Serge Bastet, « l’opposition craint une déstabilisation des citoyens, mais reconnaît un dysfonctionnement ». Elle regrette « que le territoire n’ait pas les élus qu’il mérite, mais qu’il ne doit pas être démantelé, car un Brexit mondragonnais n’aurait rien de positif, et que quitter le CCRLP à 6 mois des municipales serait politiquement incorrect. »

Mise au point de Christian Peyron

Le 5 septembre à la mairie, accompagné de Benoît Sanchez, le maire Christian Peyron a tenu une conférence de presse « pour délibérer en vue de quitter la CCRLP et rejoindre la CCAOP. » Un courrier sera adressé à tous les maires afin de faciliter ce transfert. Le préfet est avisé et n’y est pas opposé. Il en décidera via la CDCI après les élections municipales de 2020.

De bonnes relations perdurent avec Anthony Zilio, président de la CCRLP. Mais un nouveau mandat n’est pas souhaitable au sein de l’interco aux côtés de Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, qui bloque tous les projets, liés à l’urbanisme, aux bibliothèques, écoles musique, centre de loisirs, etc.

Perte financière importante

L’attribution de compensation (AC) en passe par le vote des délégués des deux tiers de la population bollénoise. D’où le vœu de travailler avec une interco dont les communes ont à peu près le même nombre d’habitants. Dans le cadre de l’AC, l’ancienne taxe professionnelle (TP), fixée en 2006, est figée à vie. Par manque d’unanimité, la révision est impossible. Bollène bloque via la majorité qualifiée. Depuis 15 ans, Mondragon ne perçoit plus les TP de l’usine de compostage, des entreprises Eiffage, EMVR, Pradier Carrières, Braja, etc. D’où une perte annuelle d’environ 600 000 €.

La perte financière pour Mondragon depuis 15 ans s’élève à 5 000 000 €. Grâce au fond de concours, a été récupérée une partie des taxes, soit 2 500 000 €.

Pour un travail solidaire

Bollène et ses oppositions réduisent la Dotation globale de fonctionnement (DGF), par ignorance, refus de propositions constructives, dont une nouvelle déchetterie aux normes écologiques. Les séances communautaires ne sont que discussions médiocres au mépris de l’intérêt général. Depuis l’élection de la Ligue du Sud en 2008, l’individualisme domine. Un souhait : qu’Anthony Zilio soit élu maire de Bollène pour un travail solidaire.

Pour répondre aux divergences de l’opposition, il est rappelé qu’en changeant d’intercommunalité, Mondragon et même Mornas auraient une attribution de compensation plus élevée que celle d’aujourd’hui. Le préfet rattacherait peut-être aussi Lapalud et Lamotte-du-Rhône à la CCAOP. Finie la majorité aux deux tiers pour Bollène.    J. P.


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