Notre périple a débuté par la
collégiale
Saint-Martin et ses trésors cachés, révélés au cours de sa restauration
prolifique. La masse patrimoniale comporte généralement
une quinzaine d’étapes, pour l’intérêt du public, grâce au concours
d’associations locales ou de particuliers, remerciés par la Ville.
Le cadre s’enrichit souvent d’événements
additionnels. Autour de la dentellière Geneviève Arnaud, à la Maison Florence
Forns, Li Cardelina expose au rez-de-chaussée une superbe collection de rideaux
et de dentelles d’autrefois, et, à l’étage, Parlaren commémore le 100ème
anniversaire du poète Bollénois Pierre Millet (1913-1998). Le couvent du Saint
Sacrement se suffit à lui-même, tandis que le presbytère expose d’antiques
ornements sacerdotaux et, dans son jardin, accueille le Conservatoire pour une
évocation musicale, axée sur Frédéric Mistral (sur laquelle nous
reviendrons).
Des cariatides grandeur nature en bois d’aulne
(sauvées de l’inondation centennale de 1993) montent la garde à l’espace
Ripert. Là même où, en bas, les conférenciers de Jean de Guilhermier et
Pierre Etienne Franc débattent des énergies anciennes et nouvelles. En haut,
Barry Aeria évoque la gestion de
l’eau, jadis source de vie du village troglodytique.
A l’office de tourisme, le Photo-club bollénois
propose un inventaire des monuments classés de la ville. Voilà qui comble nos
lacunes, car nous restons dans l’impossibilité de tout voir. Nous gardons en
réserve deux concerts, dans les chapelles de l’hôpital et de Notre-Dame du
Pont. A suivre…