Accueil   Reportages   Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique    Archives   Voyages   Contact        

Patrimoine
Ville de Bollène

Collégiale : pleins feux sur la chapelle de la Vierge
On y a inauguré une statue de la Vierge, érigée en 1721
pour éloigner la peste qui, du coup, a épargné Bollène

Vendredi
14 Septembre 2012

   Episodes précédents
  


Elle a le teint encore un peu pâle... 
Mais elle va drôlement mieux !

Evénement double, vendredi soir, à la collégiale : l’inauguration d’une chapelle restaurée et le lancement des journées du patrimoine. Des visites de chantier de restauration de la collégiale Saint-Martin nous ont déjà révélé les phases des travaux, entamés en 2010 et étalés jusqu’en 2013. En juin dernier, la chapelle Saint-Crépin retapée retrouvait aussi son grand tableau restauré.

Les pleins feux sont mis aujourd’hui sur la Chapelle de la Vierge et sa statue restaurée. L’historique des travaux est orchestré par Claude Raoux, adjoint au patrimoine, en présence de personnalités de la DRAC et du STAP.

Un exposé scrupuleux est illustré par un diaporama. M. le curé a ménagé une dimension céleste en glorifiant Marie. La partie technique est décryptée par l’architecte Sixte Doussau (représentant Didier Repelin, architecte en chef des Monuments historiques) et l’artisan Fabien Guilhermo (chef de chantier) qui nous rappellent notamment comment border un vitrail par un remplage gothique, dont la moitié des pierres n’a pas été retrouvée.


Notre Dame de Bonne Garde, restaurée par le sculpteur Jean Maudet (voir page)
  

Les tribulations subies par la Vierge

Le sculpteur Jean Maudet révèle la complexité de son travail qui va à contre-courant des tribulations subies par Notre-Dame de Bonne Garde, érigée à l’entrée du pont de Chabrières par Jean-Baptiste Mézangeau, pour supplier la Vierge d’épargner Bollène de la peste de 1721. Vœu exaucé.

Un siècle plus tard, l’urbanisation galopante déplace la statue sur l’avenue Pasteur. Elle y vieillit mal, tombe par terre, se brise, est rafistolée et, au siècle dernier, est transportée en l’état dans la collégiale, où elle retrouve à ce jour une nouvelle jeunesse.

Pour conclure, à propos du monument phare qui domine la Ville, Marie-Claude Bompard, maire, « a exprimé toute sa reconnaissance aux artisans pour la poursuite d’un chantier où la collégiale retrouve toute sa splendeur. »  Un pot amical a clos la cérémonie.

  • Reste le week-end consacré aux visites du patrimoine 
    de la Ville. A suivre…
    Programme


M. le curé est aux anges en compagnie de Marie.

   


Les élus et artisans répondent d’une restauration colossale, étalée de 2010 à 2013.         M. le curé rend gloire à Marie.
Inaugurée en juin dernier, la chapelle Saint-Crépin 
(voisine de celle de la Vierge)
héritait d'un tableau, lui aussi restauré.
Il s'agit d'une oeuvre anonyme du XVIIe siècle.
Quatre dames de la paroisse (photo) ont brodé
le napperon du retable. Sympa, non ? 

Sur la partie extérieure du chantier, un pot amical a conclu la cérémonie.

Haut de page