« Mistral chantant »
de La Garde-Adhémar, |
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Chaque printemps
à Bollène, le beau chant choral refait surface. Cette 26ème
édition a fait le plein du cadre idéal de la collégiale
Saint-Martin, interdite aux choristes supposés impies durant
plusieurs années et donc relégués à la salle Brassens.
Aujourd’hui plus conciliante, la paroisse a rouvert les portes du
lieu saint où résonnent de nouveau les concerts, tout à fait
compatibles avec l’éthique religieuse.
A la tête de
cette entité musicale, agit le chœur mixte de Bollène
« A travers chants », dirigé par Caroline Maurel,
avec le soutien du Foyer rural d’éducation populaire (FRAP) du
quartier de Saint-Pierre, qui abrite ses répétitions. Une fois
l’an, des chorales régionales sont invitées à des rencontres. Le
cru 2018 accueillait donc, d’une part, la chorale « Mistral
chantant » de La Garde-Adhémar, dirigée par Aurélie Rufino,
et d’autre part, la chorale du CLAEM de Tulette et « Les agités
du vocal » de Vaison-la-Romaine, tous deux formant un seul chœur
dirigé par José Sanchez. Soit au total près d’une centaine de
choristes.
Un vaste répertoire
répond au bonheur d’une assistance fidèle. Le premier chœur cité
a notamment chanté « Les corons » (Bachelet), « J’ai
dix ans » (Souchon » et « Exodus » (Gold). Les
seconds réunis (deux chœurs) ont arrangé à leur façon des airs
traditionnels, un gospel, et même du Haendel et du Pergolèse. Le chœur
bollénois tient toujours la ligne de crête avec la comédie du
Bonheur (Rodgers) ou des extraits de Notre-Dame de Paris (Plamondon et
Cocciante). Un final a réuni tout le monde « Dans la plaine »
(traditionnel ukrainien).
J. P.
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