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   Edition 2015
   

vidéoDurée 6' 50"

La chorale bollénoise « A travers chants » accueillait trois autres chœurs régionaux (voir ci-dessous)
   

Bientôt un quart de siècle que se perpétuent à Bollène les rencontres de chorales régionales, pour le régal d’un public fidèle, venu honorer cette 24^ème édition. L’événement embellit toujours un dimanche de printemps. Petit historique. Le chant choral est apparu en 1992 au Foyer rural de Saint-Blaise. Puis les répétitions ont déménagé pour le centre ville à l’Oustau dou Piuei. La chorale bollénoise est alors baptisée « A travers chants ». Un problème d’exiguïté la déplace de nouveau au quartier de Saint-Pierre, au Foyer rural d’éducation populaire (FRAP) où elle siège aujourd’hui.

 Ce chœur mixte est dirigé par Caroline Maurel (qui enseigne par ailleurs le chant au Conservatoire et en d’autres milieux associatifs). Les « choralies » annuelles ont d’abord occupé le cadre grandiose de la collégiale Saint-Martin. Depuis 2011, la paroisse les en a délogées. Elles sont désormais programmées en périphérie, à la salle Brassens. Depuis cette année, l’organisation des rencontres est due à Gisèle Leboucher qui succède à Marie-Claude Aubey.

100 choristes

Quatre chorales, pour environ une centaine de choristes, ont donc enthousiasmé l’auditoire. Jacqueline Morel, déléguée culturelle, représentait la Ville. Peu nombreux, avec un effectif réduit, le Chœur de Courthézon, dirigé par Olga Kulner, était étoffé par quelques choristes bollénois, pour des chansons italiennes et russes.

L’ensemble vocal Cantiamo Insième de Nyons, dirigé par Luc Pidou, s’est aussi distingué avec des chansons d’Italie et des airs du grand répertoire (Mozart, Rossini). La chorale du CLAEM de Tulette, dirigée par José Sanchez (éventuellement guitariste), mêle beau chant et humour, dans un registre diversifié, puisé chez David Bowy, le chant traditionnel d’Italie et du Libéria, Haendel et Johnny Clegg ! 

La chorale A travers chants du FRAP de Bollène, dirigée par Caroline Maurel, fait toujours merveille avec de grands classiques tels que « Au gré du vent », « Je l’aime à mourir » (Cabrel) ou « Aimer à perdre la raison » (Ferrat) qui côtoyaient Sailing (Sutherland), un extrait de Starmania (une première) et un chant ukrainien). Au final, tous se sont réunis pour « Va Pensiero », extrait de Nabucco (Verdi) et « Le temps des fleurs » (traditionnel russe).    J. P.