Le
second volet du cycle de conférences « Recherches
à la source », qui en comprend quatre, était réservé
à Marie-Claire Aubey. Un précédent exposé, voici
quelques années, l’avait déjà axée sur la découverte
de l’Afrique par les Portugais. Sur les traces de Vasco
de Gama, qui arrive dans le sud de l’Inde et ouvre la
porte de l’Extrême-Orient aux Portugais, elle poursuit
ici le voyage et, dans la foulée, embrasse le flux des
Européens qui découvrent le Japon.
Le
propos nous situe en cette parenthèse mouvementée que
furent ces quelque cent ans de catholicisme au Japon, dans
la seconde moitié du XVIe siècle et la première moitié
du XVIIe siècle. Après de fructueux négoces avec la
Chine, les Portugais jouent un rôle intermédiaire avec
le Japon qui les séduit et leur permet de nouveaux marchés.
Mais les Jésuites sont accrochés à leurs basques.
Une
évangélisation plane dans l’air. La subversion
catholique impose une foi et une vision du monde différentes,
un mode de vie inadaptable, un outrage à la culture
japonaise et au code d’honneur des guerriers samouraïs.
Le Japon rejette alors les chrétiens et referme ses
frontières pour les deux siècles suivants.
Plus
tard, les a-t-il rouvertes ? Et à qui ? Suggérons
à la conférencière de nous concocter un troisième
volet sur ces brûlantes questions !
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