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Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine Bollénois (AMBPV) - Vendredi 12 Mai 2017
Un désaccord qui perdure autour du patrimoine
Manque de concertation entre l’association de défense et la Ville

Episodes précédents : AMVBP       Maisons Paysannes    Outil en main
           


Jean-Marc Barreau (à droite) et Denis Berreur.    L’assemblée générale de l’AMVPB s’est tenue au Domaine Julien de l’Embisque.

L’assemblée générale a pour cadre le Domaine viticole Julien de l’Embisque. C’est là que Jean-Marc Barreau, président de l’Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine de Bollène (AMVPB), a choisi de rendre compte du bilan et des projets d’activités qui, en l’absence d’une entente avec la Ville, « se réduisent toujours à un travail quotidien sur le terrain au contact permanent des Bollénois. »

La réunion sera précisément conclue par une vidéo-conférence axée l’ancien moulin de Valbouine du quartier de Saint-Blaise. Son fonctionnement, du blé à la farine, sera évoqué par Denis Berreur, ancien meunier érudit en la matière. Sa brillante intervention porte sur des temps révolus. Le présent nous ramène aux doléances de l’AMVPB, face à la municipalité.

La procédure engagée contre l’aménagement d’un parking, rue du Saint-Sacrement, pour défendre un projet de jardin public et de logements de qualité, n’a pas abouti. Or, des travaux dissimulent derrière un mur un îlot en ruines. C’est la réserve foncière publique des municipalités successives, un potentiel aujourd’hui mis en vente par la Ville.

Urbanisation galopante 

Fermée au public depuis 2007 (pour cause de risque d’éboulement), l’église paroissiale (rue de la Paix) reste à l’abandon. Le centre ancien s’endort, des habitations se dégradent. Un programme patrimonial serait nécessaire. Par ignorance et absence de culture, des travaux ne respectent pas le patrimoine bâti. Des monuments sont fragilisés et banalisés. Exemple : le béton lavé autour des lutteurs et du penseur, sculptés par Félix Charpentier. Il suffisait de réutiliser les blocs de pierre du précédent aménagement. Mais où sont-ils ?

Une urbanisation galopante nuit à l’environnement paysager. Un Plan local d’urbanisme (PLU) changeant opte pour une salle des fêtes, des lotissements et bâtiments publics. Des terres agricoles disparaissent, des quartiers sont mal desservis.

Jean-Marc Barreau d’en conclure : « Le patrimoine favorise le tourisme en s’identifiant au terroir, à l’architecture, à l’artisanat qui ne peuvent prospérer que dans l’harmonie. »      J. P.

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