Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact     

 Canton de Bollène - Samedi 27 Janvier 2018
Le coup de gueule de Loisirs et Solidarité des Retraités !
Outre les activités ludiques du 3ème âge, 
le président Richard Sablon brosse un tableau sombre 
 

Episodes précédents


L’assemblée générale sera conclue par la galette des Rois autour du président Richard Sablon (au centre)

Teintée d’inquiétude, l’assemblée générale du comité local de Loisirs et Solidarité des Retraités (LSR) a délié la parole du président Richard Sablon : « L’association subit les restrictions budgétaires. D’où des difficultés pour l’aide à la distraction sortant de leur isolement des personnes qui ont peu de ressources. Une bonne nouvelle cependant : le dispositif Bourse Solidarité Vacances (BSV) est reconduit. D’heureux moments d’échanges sans médisance feront toujours la part belle à l’amitié franche. »

Le président rappelle « que LSR n’est pas un syndicat bis, ni un simple club 3ème âge, mais l’adhésion d’environ 19 000 membres en France, de toutes origines et sensibilités différentes. » Or aujourd’hui, après l’avènement des congés payés voici huit décennies, six retraités sur dix ne partent toujours pas en vacances. Cette année est la 5ème privée d’augmentation pour les retraites, frappées de diminution (CSG). L’érosion du pouvoir d’achat contredit la charte de LSR pour le droit d’accès à la culture qui ne doit pas se limiter aux seuls grands centres urbains.

Espérance de vie

Après le départ en retraite, l’espérance de vie est passée de 5 ans à 25 ans pour les dames et 19 ans pour les messieurs. C’est un excellent chambardement sociétal. La solidarité intergénérationnelle devient importante : aide aux voisins, amis et familles, garde d’enfants par les grands-parents créant des richesses ignorées par le PIB et représentant 23 millions d’heures. Richard Sablon d’en conclure : « Le temps de la retraite est devenu celui du bénévolat. »

Les mesures gouvernementales sont catastrophiques. Elles ont conduit de nombreux retraités à la pauvreté. LSR s’inscrit donc dans les actions menées depuis 2014 par le groupe des neuf (CGT, CFE-CGC, FO, CFTC, FSU, SOLIDAIRES, FGR, UNRPA, LSR). Ceci pour l’exigence de pensions décentes et l’accès aux activités culturelles et sportives. Or, seuls 10 % des retraités CGT adhèrent à LSR, association autonome et indépendante qui pèserait plus lourd avec davantage de comités et d’adhésions. La solidarité reste la base de LSR. D’où les séjours BSV, dont 14 en 2017, grâce au partenariat des organismes du tourisme social et à la participation financière de la SNCF.

Ce plaidoyer présidentiel précédait un suivi des activités locales, destinées à distraire les adhérents et détaillées par les différents responsables. Un calendrier pour 2018 est en gestation. A suivre…   J. P.

 

Haut de page