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Ville
de Bollène
Des objets hardiment détournés par les scolaires de la Ville
250 élèves, stimulés par le Réseau ECLAIR,
exposent leurs travaux à l’Espace Ripert
Vendredi
15 Mai 2015
     


Un cordial vernissage qui valorise l’imagination des enfants et suscite l’intérêt des familles.
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Depuis un an, les reportages scolaires ont déserté ce site. Je fais une exception pour le Réseau ECLAIR... en évitant de montrer ostensiblement les enfants !
         

Chaque printemps voit éclore sur nos cimaises une foultitude de dessins, collages, et assemblages divers qui foisonnent à qui mieux mieux. Voilà qui s’inscrit dans le fameux réseau Eclair (Ecoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite), destiné à huiler les rouages de l’enseignement par le biais d’une pratique artistique.

Ces expositions se déclinent à partir d’un thème sur lequel planche une trentaine de classes, comme nous le rappelle Denis Bonnaventure, coordinateur du réseau : « Cela va de la maternelle à la classe de 1ère, soit environ 250 élèves de tous les établissements scolaires de Bollène (sauf Les Tamaris qui ont exposé à part), auxquels s’ajoute l’école Jean Moulin de Mondragon. Le projet est entamé dès la rentrée et évolue au fil du temps. »

Le corps enseignant ne perd pas de vue l’aspect positif de cette aventure débridée, comme le soulignent les institutrices de l’école Giono : « C’est une volonté de croiser les exigences du programme avec l’apport des textes qui enrichissent l’exposition : maîtrise de la langue, grammaire, orthographe. »

Une machine à baisers

Après « Le patrimoine » (2013) et « Le mouvement » (2014), le thème porte aujourd’hui sur « L’objet extra… ordinaire », autrement dit, l’objet détourné de sa fonction initiale. Comme le stipule l’intervenante Isabelle Ducastaing, « l’objet existe autrement, ce n’est plus nous qui parlons de lui, mais lui qui parle de nous. »

Ainsi se rompt la digue du réel, du pratique, du fonctionnel. Alignés, décuplés, pourvus d’ailes, hybridés par d’inimaginables combinaisons esthétiques, les objets arborent bel et bien une autre vie. Bouchons de carafe, nounours en peluche, agrafeuse, taille-crayons et ustensiles en tous genres vous sautent joyeusement à la figure.

Quelque part, La Joconde avoisine la statue de la Liberté, une souris d’ordinateur pourvue de deux rétroviseurs se prend pour un gros insecte. Et puis il y a l’invention de Cornélius qui, avec un bout de ficelle, des clous et du papier plissé, a créé deux grosses lèvres rouges volantes, pourvues de pattes, dignes de Miró, baptisées « La machine à baisers ». On ne résiste pas à pareille effusion d’humour de tendresse ! 

Exposition à savourer sans modération sur les deux niveaux de l’Espace Ripert. Entrée libre. 
   

 
La machine à baisers... digne du peintre et sculpteur Miró !
   
     
D'incroyables embarcations vous sollicitent. C'est un bric-à-brac mythique !
   
   
Un triptyque inestimable issu de la galerie artistique 
    
 
   
Le corps enseignant (Giono) et Denis Bonnaventure (réseau ECLAIR)
Pas de problème avec eux. Ils n'ont rien contre ce site... Mais une minorité (anonyme) a tout enrayé !
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