Rien
n’arrêtera la détermination des traditionalistes. Ni le succès
relatif de la récente fête provençale,
ni la rive du Lez désormais inaccessible (qui favorisait le flux de la
population), ni les échafaudages qui bardent actuellement la collégiale
en cours de restauration, obligeant au respect de certain recul,
n’entament l’enthousiasme des tenants du feu de la Saint-Jean qui a
crépité devant le saint lieu.
Certes,
ils auraient préféré un peu plus de Bollénois autour d’eux. Mais
au vu de leurs mines réjouies et rougies par les flammes, nous pouvons
affirmer que la tradition reste vivace. Claude Raoux, adjoint au
patrimoine, était des leurs.
Ce
fil ténu résiste à l’usure. Il rassemble aujourd’hui l’Oustau
dou Piuei, Parlaren, quelques musiciens et d’ultimes curieux qui
daignent se souvenir des réjouissances liées au solstice d’été.
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