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« J’aime la province évincée par le système, car on y trouve le vrai, les relations humaines. » Cette citation est extraite d’une chanson de MC Solaar. Elle figure sur
le programme de la dernière audition publique de l’école de musique. C’est un pied de nez au parisianisme et un hommage aux villages dont fait partie Mondragon.
  

Les familles y goûtent le plaisir simple de concerts d’enfants. Michel Pallarès, professeur, leur a présenté une dizaine d’exécutants. Huit d’entre aux sont de jeunes élèves pianistes de 1^ère et 2^ème années.

Pour sa toute première audition, un débutant égraine quelques notes de « Ah ! vous dirai-je Maman ». Après Mozart, voici notamment des partitions de la méthode Jacqueline Pouilllard : des lignes mélodiques rudimentaires et donc un rythme aisé agréable à entendre. Les choses se corsent avec Bartok (Children’ song) ou Gnyesina (danse ancienne).

On passe au piano à bretelles, d’une part, avec l’accordéon chromatique pour un cocktail inattendu avec « Hymne à la joie » (Beethoven) et « When the saints » (gospel), et, d’autre part, avec l’accordéon diatonique pour deux airs traditionnels dont « Cochinchine » (Suède) par Céline Astier (seule adulte) en duo avec son prof.

Céline Astier et Michel Pallarès jouent en duo.

La classe de Michel Pallarès (à droite 2ème rang) a ravi l’auditoire.