L’interaction
entre les arts est illimitée. En témoigne cette jolie citation,
empruntée à Georges Braque, qui relie la peinture et la musique :
« Le vase donne une forme au vide, la musique en donne une au
silence ».
Cette
parabole figure sur le programme d’une audition d’élèves de l’école
de musique. Ce concert public à l’espace culturel est le premier de
l’année scolaire. Il concerne la classe de piano et d’accordéon,
dirigée par Michel Pallarès.
Les
pianistes jouent sur le mode tendre et romantique avec notamment
« Le jongleur » d’Elena Gnesina, une berceuse de
Baumfelder ou un scherzo de Diabelli. Sur lesquels tranche « Simple
rock » de Parker.
Les
accordéonistes jouent des instruments diatoniques ou chromatiques. Dans
le premier cas, y sont défendus des airs traditionnels, tels que
« En avant la blonde ». Dans le second, le répertoire s’élargit
et amène à se côtoyer « Récréation » de Ferrero et une
sonatine de Beethoven.