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Bollène
Education
L’histoire tragique du soldat Trébuchon contée aux collégiens
Un
one mane show pacifiste : "Des bras comme des ailes"
Samedi
9 Novembre 2018

Collège Eluard       Eclats de Scènes
                

Les hommages aux poilus sont légion en ce centenaire de l’Armistice de 1918. Il en est un, en Vaucluse, qui tranche sur la généralisation. C’est là que ressurgit l’histoire, actuellement martelée par les médias, d’Augustin Joseph Trébuchon, agent de liaison pendant la première guerre mondiale. Alors que l’armistice vient d’être signé, son ultime mission consiste à répandre la bonne nouvelle. Mais une balle fatale l’atteint. On imagine ses bras s’agitant une dernière fois, comme les ailes d’un oiseau mort qui pouraait être la colombe de la paix.

D’où ce texte « Des bras comme des ailes » de Michel Bellier, joué en solo et mis en espace par Frédéric Richaud, comédien (et directeur d’Eclats de Scènes), avec le soutien des Arts vivants en Vaucluse. A lui seul, ce récit poignant symbolise l’un des plus grands carnages de l’humanité. En marge des commémorations conventionnelles, cet one mane show pacifiste totalisera 53 représentations dans des établissements scolaires et milieux associatifs du département, avant d’être accueilli en Corse fin novembre. L’étape bollénoise se situe environ au milieu du parcours, via l’école Alexandre Blanc, les collèges Boudon et Eluard et le lycée Aubrac.

Nous étions présents au collège Eluard, parmi une soixante d’élèves de 3ème, doublement branchés sur le destin tragique du soldat Trébuchon et l’engagement du comédien capable d’endosser pareille mésaventure. Le dialogue portait sur le devoir de mémoire et le métier de comédien, l’un servi par l’autre par le biais du théâtre.  J. P.

 


Frédéric Richaud, alias le soldat Trébuchon, devant les collégiens d’Eluard. 


En filigrane, l’un des plus grands carnages de l’humanité.

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