Accueil   Reportages   Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique    Archives   Voyages   Contact      

Episodes précédents

  Voilà de quoi remettre en cause les certitudes des musicologues ! 

Une inénarrable odyssée musicale vient d’être offerte par la bibliothèque municipale, dans le cadre de ses animations ponctuelles. Celle-ci mettait en scène Vincent Bardin, sorte d’homme-orchestre et clown musicien qui, de Cro-magnon à l’ère contemporaine, réinvente toute une panoplie instrumentale, faite de bric et de broc.

L’un des points de départ de cette genèse extravagante est la corde à linge. Revenu bredouille de la chasse, l’homme des cavernes se voit puni par sa  compagne acariâtre qui lui ordonne d’aller étendre du linge fraîchement lavé. 

L’ancêtre humanoïde s’avise alors que, lorsqu’on le frôle, le fil tendu émet une vibration sonore. Ce sont les prémisses du luth et de ses déclinaisons multiples au cours des âges.

Le  colporteur de musiques aléatoires a beau jeu de déjouer ensuite les dérives de l’actuelle société de consommation. Boîtes de conserves et emballages en polystyrène pourvoient allègrement à ses inventions facétieuses. 

Si peu nobles qu’ils soient, ces objets détournés se transforment sous nos yeux en guitare, violon ou banjo avec, au passage, une parodie du flamenco, du country ou du rock’n’roll. Mention spéciale pour le « blues de l’urinium » à partir d’un bidet aux formes suggestives.

Au final, le concerto pour huit « tamboulinettes », à partir de boîtes en fer-blanc, engageait la participation de huit enfants survoltés, devant des parents tout aussi conquis par cet intermède déjanté.

Les parents s'amusent autant que les enfants. Où l'artiste est-il allé chercher tout ça ?
"Dans ma tête", m'a-t-il répondu.